Par
Joffrey Fodimbi
Publié le
23 déc. 2025 à 11h56
Si vous êtes un habitué des manifestations organisées par la Ville de Lons-le-Saunier, vous l’avez certainement déjà croisé.
Discret derrière son appareil photo, Robin Dromard, 36 ans, est l’une des trois figures qui gèrent le service communication de la municipalité.
Mais ce n’est pas avec cette casquette qu’il officie derrière le projet 365 rue Tamisier, sur Instagram, mais bien avec son regard personnel.
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Originaire du Jura, celui qui a grandi entre l’Afrique de l’Ouest et Madagascar au gré des déplacements familiaux, et qui a débuté sa carrière professionnelle en tant que freelance à Montréal puis à Turin, est revenu dans le Jura depuis 2021.
Un certain nombre de contraintes
« En parallèle de mes activités professionnelles, j’ai toujours fait de la photo de rue, sur le vif. Mais je commençais à stagner ; aussi j’ai décidé de me lancer dans ce nouveau projet afin d’évoluer à nouveau en m’imposant un certain nombre de contraintes. »
Ainsi, le trentenaire a-t-il décidé de photographier une seule et même rue durant une année, uniquement en noir et blanc.
« Cette rue, j’y habite. Même si elle n’a rien de particulier, que ce n’est qu’une rue de passage, il y a de la vie, des visages, de l’insolite que je veux mettre en avant. »
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Depuis octobre 2025 donc, Robin Dromard photographie la rue sous toutes ses coutures, « à l’instinct. Je ne fais pas que des portraits, je cherche avant tout des choses qui accrochent mon regard. »
À terme, le photographe, qui partage son travail sur les réseaux sociaux, aimerait faire un certain nombre de tirages à exposer lors d’un événement dédié dans ladite rue. Alors si vous passez rue Tamisier, ouvrez l’œil, peut-être croiserez-vous son objectif.
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