Washington a annoncé mardi des sanctions à l’encontre de l’ancien commissaire européen Thierry Breton et de quatre autres personnes, dont des Britanniques, accusés de « censure » au détriment des intérêts américains.

Le Royaume-Uni s’est dit ce mercredi 24 décembre « pleinement engagé à défendre le droit à la liberté d’expression » après l’annonce de l’administration américaine d’interdire de séjour aux États-Unis cinq personnalités européennes, dont deux britanniques, a annoncé mercredi un porte-parole du gouvernement.

« Le Royaume-Uni est pleinement engagé à défendre le droit à la liberté d’expression. Si chaque pays a le droit de fixer ses propres règles en matière de visas, nous soutenons les lois et les institutions qui oeuvrent pour préserver Internet des contenus les plus préjudiciables », a affirmé un porte-parole du gouvernement.

Il a ajouté que « les réseaux sociaux ne doivent pas être utilisés pour diffuser du matériel pédopornographique, inciter à la haine et à la violence, ou propager de fausses informations (…) ».

Un partenariat technologique entre les États-Unis et l’Angleterre suspendu

Washington a annoncé mardi des sanctions à l’encontre de l’ancien commissaire européen Thierry Breton et de quatre autres personnes, accusés de « censure » au détriment des intérêts américains, selon le département d’État américain.

Les deux Britanniques visés sont Imran Ahmed, qui dirige le Center for Countering Digital Hate (CCDH) et Clare Melford, à la tête d’un index de la désinformation (GDI) au Royaume-Uni.

Cette nouvelle intervient après l’annonce américaine à la mi-décembre sur la suspension du partenariat technologique entre les États-Unis et le Royaume-Uni. La Maison Blanche arguant que la mise en place des accords commerciaux conclus entre les deux pays ne progressait pas assez rapidement.

Ce partenariat porte sur plusieurs technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle (IA), le nucléaire civil ou l’informatique quantique.

Le président américain Donald Trump mène une offensive d’envergure contre les règles de l’Union européenne sur la tech qui imposent aux plateformes des régulations, comme le signalement de contenus problématiques, jugées par les États-Unis comme une atteinte à la liberté d’expression.