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Deux femmes se sont écharpées dans une chambre d’hôtel, cette semaine à Toulouse. L’enquête a été ouverte pour « tentative de meurtre », mais les deux dames s’expliqueront, finalement, devant le tribunal correctionnel.
« Pourquoi ? Cela reste en suspens… » Ce responsable de la police préfère sourire mais on n’est pas passé loin d’un drame dimanche en début d’après-midi, dans un hôtel du quartier Purpan, à Toulouse. Une femme a pénétré dans la chambre d’une dame et s’est ruée sur elle après quelques insultes. Une explication très physique entre ces jeunes femmes originaires de l’Afrique subsaharienne.
Deux nationalités différentes et une explication qui a vite viré au pugilat. « Même les témoins alertés par les fracas n’ont pas réussi à les calmer », confie un policier, ennuyé. Finalement, à l’aide d’un filet à cheveux (!), l’agresseuse a étranglé son adversaire. « Cette dernière a quand même perdu connaissance quelques minutes », préviennent les enquêteurs.
Crise de jalousie ?
Finalement, maîtrisées par des membres de la compagnie départementale d’intervention, les deux dames se sont retrouvées dans les bureaux de la brigade des atteintes aux personnes, au commissariat central de Toulouse. L’agresseuse, âgée de 21 ans, née au Congo, n’a pas été très précise sur les reproches adressés à la victime, 25 ans, originaire de Côte-d’Ivoire.
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Jalousie ? « Pas impossible », admettent les policiers. En tout cas, si le parquet a abandonné la tentative de meurtre, les deux femmes sont convoquées pour s’expliquer en justice devant le tribunal correctionnel dans plusieurs mois. Dans l’attente de ce rendez-vous judiciaire, elles ne doivent pas se fréquenter. « Préférable », admet une source proche du dossier.