l’essentiel
La nuit de Noël, un homme a été pris en charge aux urgences de l’hôpital Rangueil, à Toulouse. Il souffrait de brûlures au visage qui n’ont rien d’accidentel. Agression, vengeance ?
Que s’est-il passé du côté d’Aucamville, au nord de Toulouse, dans la soirée du réveillon de Noël ? « Question intéressante », sourit un responsable policier saisi d’une enquête par le parquet. Un homme a été admis aux urgences de l’hôpital Rangueil, dans la nuit à Toulouse. Son visage portait des traces de brûlures.
Sourcils, cheveux et la peau portent les marques des effets dévastateurs des flammes. « Un cocktail Molotov selon les explications de la personne », avance une source proche du dossier, prudente sur cette version. La vie de cet homme n’est pas en danger mais il va garder les traces de ses brûlures.
Une agression liée aux stupéfiants ?
La victime a expliqué avoir été agressée. Par qui ? Pourquoi ? Ses réponses sont diffuses et leur sincérité « pas avérée », se méfient les enquêteurs de la division de la criminalité organisée et spécialisée. Ils ont été chargés par le parquet de Toulouse d’élucider cette étrange affaire.
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La personne blessée, pas inconnue des services spécialisés, aurait quelques accointances avec le milieu du trafic de stupéfiants. Lui-même aurait déjà été impliqué dans plusieurs affaires. De là à imaginer que ces brûlures pourraient être liées à un conflit autour de cette activité illégale…
« L’hypothèse va être étudiée », admet un responsable policier avec l’espoir que la victime, une fois soulagée de ses douleurs, retrouve suffisamment de mémoire pour orienter les investigations et faciliter le travail des policiers.