Stéphane Bern.
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Alors qu’il va participer à «Danse avec les stars», chez le concurrent TF1, l’animateur de «Secrets d’Histoire» évoque sans langue de bois le service public où il officie depuis une vingtaine d’années.
À quelques semaines de fouler le parquet de «Danse avec les stars», l’animateur Stéphane Bern n’est pas allé par le dos de la cuillère en évoquant France Télévisions qui l’emploie depuis 2006.
Sa participation à l’une des émissions phares du concurrent TF1 n’est possible que parce qu’aucun contrat d’exclusivité n’enchaîne Stéphane Bern au service public. «J’ai demandé l’avis de deux trois personnes de France Télévisions, puis j’en ai simplement informé ma direction. Ils ont été un peu étonnés et ça a rué dans les brancards», a-t-il expliqué à nos confrères de Télé Loisirs .
Il l’assure, «“DALS” n’est qu’une parenthèse». «Je n’ai pas l’intention de m’installer. D’ailleurs, on ne me l’a pas proposé », ajoute l’animateur de «Secrets d’Histoire». À France Télévisions, il se sent «apprécié et reconnu» même s’il reconnaît : «On ne peut pas dire que c’est le groupe qui vous fait le plus de mamours. On ne vous appelle pas tous les matins pour vous dire qu’on vous aime… Certaines personnes de la direction sont peu affectives». Il cite toutefois quelques exceptions. Cyril Giraudbit, directeur des antennes de France Télévisions, et Alexandra Redde-Amie, directrice des divertissements et jeux, qui «sont devenus des amis, qui m’encouragent et m’appellent toutes les semaines».
Il faut savoir valoriser les talents d’une chaîne.
Stéphane Bern
«Je pense que les talents d’une chaîne, il faut aussi savoir les valoriser et les protéger. La télévision est faite par des femmes et des hommes dotés de sensibilité humaine. Ils ont un cœur et il faut de temps en temps leur dire qu’on les aime», assure l’animateur. Une déclaration qui fait écho aux récents gros départs du groupe. Laurence Boccolini remerciée après deux ans de bons et loyaux services, et de bonnes audiences, dans «Les Enfants de la télé». Puis Olivier Minne qui s’épanouit depuis la rentrée dans le groupe M6 où il anime «Le Maillon faible» et le nouveau jeu inspiré de la mythologie «Pandore».
«Je voulais vivre plusieurs vies différentes» : Olivier Minne, l’audace d’un discret
Cet été, à l’occasion de sa participation à «Fort Boyard», avant le départ d’Olivier Minne, Stéphane Bern avait déjà tenu un discours similaire. «Quand vous mettez vos tripes sur la table pour faire des émissions, de temps en temps, vous avez besoin qu’on vous soutienne, qu’on vous dise merci, qu’on vous encourage. Ce sont des métiers d’affect. Je pense qu’à un moment, Olivier Minne ne se sentait pas assez aimé. Je peux le comprendre. C’est un avertissement lancé aussi aux dirigeants des chaînes. Et puis les animateurs n’ont pas de contrat. Du jour au lendemain on peut vous dire “au revoir et merci”. Il n’y a aucune sécurité de l’emploi», avait-il affirmé au Figaro TV Magazine .