Sorti sur Netflix le 24 décembre, Goodbye June s’est rapidement hissé à la 7ᵉ place du top films de la plateforme. Derrière cette histoire familiale poignante qui voit Kate Winslet passer pour la première fois derrière la caméra, se cache un drame bien réel révélé par son fils, Joe Anders.

Elle émeut, bouleverse… et ne laisse personne indifférent. Depuis sa mise en ligne sur Netflix le 24 décembre, le film Goodbye June fait partie des films qui marquent le public en ce moment sur la plateforme en arrivant à la 7e place du top. Ce drame suit une mère en fin de vie et ses proches, réunis à l’approche de Noël, tandis que la famille doit faire face aux non-dits et aux tensions réveillées par la maladie. Il s’agit du tout premier film réalisé par Kate Winslet, qui incarne également l’un des rôles principaux. Le scénario est signé Joe Anders, son fils, né de son union avec le réalisateur Sam Mendes.

À seulement 22 ans, le jeune scénariste est parvenu à toucher les abonnés de la plateforme avec une histoire d’une grande sensibilité qui trouve ses racines dans l’histoire intime de la famille de Kate Winslet. Comme l’explique son fils dans un entretien accordé le 18 décembre à ScreenDaily, l’écriture du film est née du souvenir de la maladie puis du décès de sa grand-mère, la mère de l’actrice. Il avait alors 13 ans, un âge où « l’on ne peut pas toujours mettre de mots sur ce que l’on ressent », mais ce moment passé à l’hôpital, entouré de sa famille, l’a profondément marqué. « Je me souviens que ce sentiment m’a vraiment frappé de plein fouet », raconte-t-il, évoquant cette prise de conscience que, face à la fin de vie, seule compte la présence des proches. C’est dans d’un un atelier de scénario que l’histoire de Goodbye June lui est venue naturellement, presque d’un seul bloc. Le fils de la star du Titanic précise que les personnages restent fictifs : « Dans chaque personnage, il y a probablement cinq ou six personnes que j’ai rencontrées dans ma vie ».

Une collaboration mère-fils « incroyable » sur le tournage de Goodbye June

Joe Anders souligne également combien travailler aux côtés de sa mère a été une expérience unique et fondatrice. Passer d’une relation mère-fils à une collaboration artistique a demandé un temps d’adaptation, mais s’est révélé naturel : « On n’a jamais eu de moments de confrontation (…) Recevoir ses notes et collaborer créativement avec elle, c’était incroyable. On faisait tous les deux ça pour la première fois, et la peur nous a rapprochés. »

Article écrit en collaboration avec 6Médias