Dernier mouvement politique en date sur l’échiquier nancéien, le Parti radical de gauche (PRG) 54 officialise son ralliement à l’union de la gauche. Dans un communiqué publié lundi 29 décembre 2025, le mouvement explique faire « le choix de s’engager dans le rassemblement de la gauche et des écologistes dès le premier tour ». Le PRG rejoint ainsi le Parti socialiste, le Parti communiste français, Les Écologistes – Europe Écologie Les Verts, Place Publique et des « citoyens engagés ».
Le parti justifie cette décision par une « envie claire », celle « de participer à un projet municipal sérieux, utile aux habitants, fort d’une majorité qui a fait ses preuves depuis 2020 ». Le communiqué rappelle également les valeurs au cœur de son positionnement que sont « la justice sociale, la laïcité, l’humanisme et les libertés ». Par cette prise de position, le PRG affirme son attachement à une « liste ouverte, représentative de la diversité de Nancy » et appelle celles et ceux qui partagent cette ambition « à rejoindre ce rassemblement ».
Une union actée début décembre
Ce ralliement intervient moins d’un mois après la première annonce d’un accord électoral. Le 4 décembre, un communiqué cosigné par le PS, EELV, le PCF et le collectif citoyen Pour Nancy Mobilisé.e.s confirmait « leur union dès le premier tour des prochaines élections municipales de mars 2026, et leur soutien au maire sortant Mathieu Klein ». Cette coalition revendiquait alors une continuité, celle de « poursuivre la collaboration politique dans un esprit de responsabilité, de clarté démocratique, au service de la justice sociale, de l’impératif écologique et de l’attractivité de Nancy ».
Ce qui se passe en Meurthe-et-Moselle
Le même document mettait en avant le bilan municipal depuis 2020 avec notamment « la mise en service du trolley 100 % décarboné », « la hausse de 50 % des effectifs en faveur de la sécurité et de la tranquillité publique », « le budget participatif » ou encore « l’ouverture de la Maison des Femmes et de l’Atelier des Solidarités ». Autant d’arguments avancés par les signataires pour justifier leur choix de reconduire l’alliance.
La dynamique d’alliance, malgré des lignes de fracture
Cette dynamique s’inscrit dans un contexte politique déjà mouvementé à gauche. À l’automne, Europe Écologie Les Verts avait confirmé sa participation aux discussions pour une liste commune, en désignant Isabelle Lucas et Hadrien Wissler-Bonnot comme chefs de file locaux. Dans le même temps, La France insoumise a pris ses distances, préférant présenter sa propre liste Nancy Insoumise, menée par Sarah Farghaly, et défendant « une alternative claire » face à la majorité sortante.
Avec l’adhésion du PRG, l’accord initié début décembre gagne un poids politique supplémentaire. Reste désormais à connaître la prochaine étape de cette campagne, alors que l’annonce officielle de la candidature du maire sortant, Mathieu Klein, est attendue début janvier, lors de ses vœux.