L’institution parisienne, qui veut s’ouvrir à d’autres publics, inaugure un cycle d’expositions d’art moderne, sous la houlette du commissaire Matthieu Poirier.
Réveiller la belle endormie ? De grandes toiles abstraites sont campées au milieu du labyrinthe des chapelles, fresques et vitraux reconstitués à la Cité de l’architecture et du patrimoine. La confrontation du moderne et du médiéval est pour le moins surprenante. Le dialogue plutôt réussi avec le mouvement Colorfield américain des années 1950. Une totale redécouverte pour le public français. Jamais l’institution ne s’était livrée encore à un tel exercice. Aujourd’hui, celle-ci veut sortir du champ étroit de sa spécialité et faire venir un nouveau public. Elle a donné carte blanche à Matthieu Poirier pour des expositions d’art des XXe et XXIe siècles. L’expérience semble se concrétiser par une hausse sensible des entrées dans ce lieu où l’on se promène souvent en solitaire…
« J’avais l’idée depuis longtemps de faire une exposition sur ce courant majeur méconnu de l’autre côté de l’Atlantique qui vient dans la foulée de l’expressionnisme abstrait, explique le commissaire. On a vu, par-ci…
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