La biopsie liquide, développée au CHU de Montpellier par Catherine Alix-Panabières, représente un enjeu majeur pour l’avenir en matière de biologie médicale.
Les innovations et évolutions en biologie médicale dans les dix prochaines années. C’était le thème d’une conférence organisée à Paris, à laquelle a participé la chercheuse montpelliéraine Catherine Alix-Panabières.
L’occasion de croiser les regards et d’imaginer ensemble l’avenir autour du diagnostic, du parcours de soins et de l’innovation. « Nous avons exploré la manière dont les nouvelles technologies permettent de mieux détecter, surveiller et adapter le traitement des cancers », explique la cancérologue du CHU de Montpellier, membre de l’Académie nationale de médecine.
Elle a animé une masterclass sur la biopsie liquide. À partir d’un simple prélèvement sanguin, celle-ci permet de détecter dans le sang des cellules tumorales circulantes ou des fragments d’ADN tumoral mais aussi d’évaluer le système immunitaire du patient.
Mieux détecter les récidives
Elle ouvre la voie à un diagnostic plus précoce des cancers, au suivi en temps réel de l’efficacité des traitements, et à la détection des récidives bien avant l’apparition de symptômes cliniques.
Pour les patients, cela signifie des traitements mieux adaptés, moins invasifs et potentiellement plus efficaces.
Et pour les médecins, c’est un outil précieux pour orienter rapidement les décisions thérapeutiques