Par

Lisa Rodrigues

Publié le

30 avr. 2025 à 16h08

On en sait un peu plus sur le plan de « remodelage » de la production voulu par la direction du groupe industriel franco-italien ST Microelectronics, fabricant de semi-conducteurs. Il a été annoncé le départ volontaire de 2 800 employés sur ses 50 000 salariés au niveau mondial d’ici à 2027.
L’entreprise compte deux sites en Isère, un à Grenoble et un à Crolles, qui emploient près de 7 500 personnes. Il y a quelques jours, les syndicats confiaient à actu Grenoble craindre à terme « au moins 300 ou 400 suppressions de postes à Crolles ». Des craintes qui semblent s’être confirmées, lors du dernier CSE (comité social et économique) du mardi 29 avril.

Pas de chiffres précis

Selon les représentants syndicaux, contactés par la rédaction, la direction de ST Microelectronics a avancé le chiffre de « 1 000 départs volontaires sur la France« , accompagné de « 2 500 mobilités internes », concentrés sur les sites de production de Crolles et Tours (Indre-et-Loire).

Cumulé avec une « attrition naturelle d’environ 300 personnes par an », le plan du groupe permettrait de conserver « un quart des effectifs, soit par un départ, soit par une mobilité », estiment les syndicats.

Pour autant, ils déplorent une absence de « chiffres de départ par site » et de ciblage de personnel concerné par ces mouvements.  

« On assiste déjà à des mouvements »

Toujours selon les syndicats, « les salariés volontaires pourront, dès le mois de septembre, bénéficier des mesures de GEPP (gestion des emplois et parcours professionnels) renforcée en cours de négociation ».

Ces mouvements internes et départs volontaires seront possibles jusqu’à fin 2027.

Pour ce qui est de l’Isère, « dans la réalité, sur le terrain, on assiste déjà à des mouvements entre Crolles 200 et Crolles 300 », la première unité devant être supprimée et transformée en salle de test.

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