Publié le
5 avr. 2025 à 12h04
Une page se tourne et un nouveau chapitre s’ouvre. Deux ans jour pour jour après son lancement, le Vitt’o, restaurant italien du quai de Seine, à Saint-Mammès, a fermé ses portes, le 19 janvier. Son propriétaire, Bertrand Robé, également à la tête de L’Eski, à Moret, souhaite avoir plus de temps pour profiter de sa famille. Il laisse donc sa place à un autre habitué du milieu de la gastronomie : Frédéric Hubig. Un temps aux commandes de six établissements à Paris, il est toujours propriétaire aujourd’hui de Chez Astier, sa table phare, dans le 11e arrondissement. À Saint-Mammès, c’est un bar-restaurant de plage spécialisé dans le poisson et les fruits de mer que ce touche-à-tout de l’hôtellerie-restauration vient d’ouvrir, lundi 17 mars. Son nom : la Marée Jeanne.
« Une prestation axée sur les produits de la mer »
« C’est une prestation axée sur les produits de la mer. On retrouve des portions à partager, des petites choses à grignoter pour la partie bar au rez-de-chaussée, plus des plats un peu plus élaborés pour l’étage », explique ainsi Frédéric Hubig.
Un concept loin d’être un saut dans l’inconnu pour son propriétaire. Et pour cause, la Marée Jeanne mammesienne n’est autre que la petite sœur de la Marée Jeanne parisienne, qui a longtemps fait le bonheur des habitants du quartier Montorgueil, dans 2e arrondissement de la capitale : « Nous avions été nommés meilleur restaurant de poisson de Paris », souligne-t-il.
Pour ce qui est de la décoration, l’établissement a été entièrement réaménagé en moins de deux mois : « Le Vitt’o était centré sur la salle à l’étage et la terrasse. Au rez-de-chaussée, c’était le four à pizzas. Nous, nous avons construit un vrai bar au rez-de-chaussée avec un banc d’huîtres. Nous y préparons aussi des cocktails, et nous y servons du vin ainsi que des petites bouchées comme des croquettes de maquereau ou de la friture d’éperlans », détaille Frédéric Hubig.
Pour les plats principaux, servis à l’étage, on retrouvera par exemple du saumon, de la raie ou encore des harengs marinés, avec un menu qui changera toutes les semaines, « selon les humeurs de l’océan ».
La Marée Jeanne se situe juste en face de la Seine ©La Marée JeannePrix abordables
Côté prix, on sera bien loin des tarifs parisiens : « Nous avons souhaité faire une cuisine simple, mais très goûteuse, à des prix très raisonnables », assure le restaurateur. Il faudra ainsi compter 7 € pour une friture d’éperlans et sa mayonnaise aux herbes, 9 € pour une poêlée de petits poulpes, pommes de terre et pesto, ou encore 12 € pour la pêche du jour meunière aux câpres et citron.
Si le soleil a refait son apparition depuis deux semaines, les gourmands qui veulent se prélasser en bord de Seine tout en dégustant de délicieux produits de la mer devront attendre encore un peu. En effet, la terrasse de la Marée Jeanne n’ouvrira que vers la mi-avril. Pour patienter, le bar et la salle située à l’étage vous attendent nombreux pour découvrir une cuisine « bistronautique ».
La Marée Jeanne est ouverte le lundi, jeudi, vendredi et samedi, midi et soir, le mercredi soir et le dimanche midi.
Adresse : 3, quai de Seine à Saint-Mammès
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