Le chanteur américain a été diagnostiqué d’un glioblastome en décembre 2023, le contraignant à annuler sa tournée.Opéré deux fois depuis, il s’est confié au magazine américain « People » sur son combat contre la maladie.Chanteur de légende, on lui doit les tubes « How am I supposed to live without you » ou « I said I love you… but I lied ».

Ses chansons ont fait le tour du monde. Diagnostiqué en décembre 2023 d’un glioblastome, une tumeur au cerveau agressive opérée en urgence, Michael Bolton a donné de ses nouvelles au magazine People (nouvelle fenêtre). Le chanteur américain connu pour les tubes « How am I supposed to live without you » ou « I said I love you… but I lied » avait dû annuler sa tournée pour se consacrer à sa santé comme il l’avait annoncé à l’époque à ses fans sur Instagram. (nouvelle fenêtre) 

Sa mémoire, sa parole et sa mobilité ont été affectées

« On puise dans ses ressources et sa détermination comme on ne l’aurait jamais imaginé », a confié à People le chanteur de 72 ans qui a subi une seconde opération au cerveau en janvier 2024, en raison d’une infection. « Céder à la difficulté n’est pas une option. Vous êtes très vite entraîné dans un duel. Je suppose que c’est ainsi que l’on découvre de quoi on est fait », admet l’artiste dont la mémoire à court terme, la parole et la mobilité ont été affectées par les traitements.

Le chanteur, qui a vendu plus de 75 millions de disques et remporté deux Grammy Awards, peut compter sur le soutien de ses trois filles, Isa, Holly et Taryn, et de ses six petits-enfants. « Quand on se retrouve dans une situation difficile, le simple fait de savoir qu’on n’est pas seul à la traverser est un moment important. Ça aide vraiment les gens de savoir. Ça leur rappelle qu’ils ne sont pas seuls », poursuit Michael Bolton qui travaille à un nouveau morceau « Ain’t Going Down Without a Fight » (Je ne partirai pas sans me battre, Ndlr).

Si ses derniers examens effectués début avril sont rassurants, il reste cependant sous surveillance, le glioblastome étant la tumeur du cerveau la plus « agressive, invasive et mortelle », selon l’Institut Pasteur. « Forme incurable de cancer, sa survie médiane est de 14,6 mois. Malgré les traitements actuels, reposant sur une chirurgie suivie d’une radiothérapie et d’une chimiothérapie concomitantes, la rechute de GBM est presque inévitable », détaille l’institut.

Rania HOBALLAH