« Kaki Crazy se place sous protection de la justice pour assurer son redressement et son avenir ». Ce jeudi 3 avril 2025 dans un communiqué, la société Kaki Crazy, emmenée par l’entrepreneur rennais Philippe Commault, a annoncé avoir demandé son placement en redressement judiciaire « pour sécuriser son avenir ».
La société n’est pas forcément aussi connue que le réseau de boutiques qu’elle déploie à Rennes, notamment, mais aussi à Vannes, Nantes, Saint-Malo et Fougères. Dans le centre historique de Rennes, elle est notamment derrière les locomotives Crazy Republic, Scott Originals ou Scott Premium. Mais l’enseigne Quater Back, c’est elle également.
Conjoncture et mouvement sociaux
« Depuis près de 40 ans, Kaki Crazy est une PME bretonne indépendante de magasins de vêtements et chaussures multimarques », rappelle le communiqué, qui évoque, pour justifier d’un redressement, les « conséquences économiques des cinq dernières années », et notamment « les mouvements sociaux, l’inflation des loyers et des charges, la crise du Covid, le remboursement du PGE », mais aussi une « conjoncture défavorable ces derniers mois ».
« Cette procédure permettra de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour assurer la relance et la pérennité de l’entreprise et de ses enseignes. » L’entreprise, qui sera accompagnée par un administrateur judiciaire, prévoit de mettre en place un « plan de restructuration pour s’adapter aux conditions de marché ».
Préserver des emplois
« Nous avons construit cette entreprise avec une passion et un engagement sans cesse renouvelés. Aujourd’hui, notre priorité est d’assurer un avenir durable à Kaki Crazy et ses enseignes, avec le souci de préserver le maximum d’emplois et de continuer à faire vivre notre savoir-faire et notre ancrage régional », souligne Philippe Commault, fondateur de Kaki Crazy, dans ce communiqué.