Le soudeur de 22 ans était porté disparu depuis le 22 février. Son cadavre a été découvert fin mars par des sportifs faisant du paddle dans la Loire, puis identifié quelques jours plus tard. L’enquête va désormais se concentrer sur les causes de son décès.
L’incertitude est levée. Le parquet de Nantes (Loire-Atlantique) a annoncé, ce vendredi 4 avril, que le corps sans vie d’Axel Pietrain a été retrouvé le samedi 29 mars, dans la Loire, sur le territoire de la commune d’Indre, dans la périphérie occidentale de la cité des ducs. Le jeune homme de 22 ans était porté disparu depuis la soirée du 22 février.
Le cadavre a été découvert par des sportifs faisant du paddle, précise le parquet. Des vêtements correspondant au signalement de ceux d’Axel Pietrain, ainsi qu’un téléphone portable appartenant au disparu ont été reconnus par les enquêteurs, alors que le corps était trop décomposé pour être identifiable. L’autopsie ainsi qu’une analyse génétique ont néanmoins permis de confirmer qu’il s’agissait bien du disparu.
L’enquête se poursuit
Natif de Nantes, mais travaillant comme soudeur au Mans, dans la Sarthe, Axel avait passé quelque temps dans la cité des ducs, les jours précédant sa disparition. Le samedi 22 février, il a pris congé en soirée du domicile de son père. Il n’est cependant jamais rentré chez sa grand-mère, qui l’héberge au Mans. Sa voiture, une Peugeot 208 grise, n’a pas non plus été retrouvée.
L’enquête sur la disparition inquiétante du jeune homme a été ouverte le 25 février, après le signalement de sa famille au commissariat de police de Nantes. Le même jour, un des trois téléphones portables d’Axel Pietrain a été découvert sur un parking public. Le 7 mars, une information judiciaire a été ouverte contre X pour «enlèvement et séquestration» et confiée aux services spécialisés de la police nantaise.
«Les résultats complets de l’autopsie doivent être adressés au juge d’instruction dans les jours qui viennent. Les investigations se poursuivent par ailleurs dans le cadre de cette information judiciaire», a indiqué vendredi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy. Selon les proches d’Axel, le jeune homme semblait «triste» et «à cran» les jours précédant sa disparition.