Par
Margot Nicodème
Publié le
1 mai 2025 à 11h10
Elles sont indissociables de la belle saison, et elles vont commencer à s’étendre un peu partout à Lille et Hellemmes (Nord), à compter de ce jeudi 1er mai 2025. Les terrasses sont de retour, et ça va se voir : la Ville de Lille renouvelle son dispositif « Terrasses estivales » et autorise, dans ce cadre, les restaurateurs à occuper plus d’espace en extérieur.
Les tables et chaises pourront ainsi exceptionnellement se déporter sur un morceau de trottoir inoccupé, sur une voie piétonne ou sur une place de stationnement, à condition de conserver un espace suffisant pour le passage des piétons, des personnes à mobilité réduite, et les poussettes.
Les « Terrasses estivales » reviennent entre mai et septembre à Lille et Hellemmes
La saison des terrasses agrandies court de ce jeudi 1er mai au 28 septembre. Sur cette période, les rues de Gand, des Bouchers et des Primeurs seront piétonnisées, donnant aux restaurateurs l’opportunité d’accueillir plus de clients devant les établissements. Les snacks, fast-foods, salons de thé, de café, les boulangeries et les pâtisseries sont aussi concernés par cette dérogation de haute saison.
La mesure s’applique dans les rues de Lille et d’Hellemmes où la vitesse est limitée à 30 km/h ou 50 km/h, à condition, dans ce dernier cas, que les axes soient « bordés d’arbres de grande hauteur assurant une protection naturelle de l’espace occupé ». Les professionnels se voient octroyer le droit d’occuper plus de 50 % de la largeur utile du trottoir, en tachant de laisser libre au moins 1,40 mètre pour la bonne circulation des passants.
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Dans les voies piétonnes, la largeur du couloir de 4 mètres pourra être réduite à 3 mètres pour l’agrandissement des terrasses. Dans les rues de Gand et des Primeurs, c’est la largeur de 4 mètres qui devra être conservée libre de toute occupation.
La Ville de Lille précise qu’elle encadrera strictement ces conditions exceptionnelles, en mobilisant sa police municipale. Les « Terrasses estivales » pourront se maintenir jusqu’à 23 h en semaine et minuit les jeudi, vendredi et samedi. « À l’instar des terrasses permanentes, [elles] sont soumises à redevance d’occupation du domaine public », précise encore la mairie.
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