La guerre commerciale avec l’administration Trump bat son plein actuellement. L’Europe pourrait augmenter ses achats de produits américains pour 50 milliards d’euros. Suffisant pour faire stopper les droits de douane ?

la surtaxe des USA fait du mal à certains constructeurs européens, comme les marques allemandes qui exportent beaucoup sur le continent américain. Afin d’essayer de régler la situation, les autorités européennes ont proposé une mesure. Par la voix de Maros Sefcovic, commissaire européen en charge du Commerce, l’Europe serait le point d’augmenter de 50 milliards ses achats de produits américains.
“Si nous considérons que le déficit s’élève à 50 milliards d’euros, je pense que nous pouvons vraiment résoudre ce problème très rapidement grâce aux achats de GNL (gaz naturel), ou certains produits agricoles comme le soja », a alors affirmé le commissaire européen.
Suffisant pour faire lever les droits de douane imposés par Trump ? Pour rappel, l’industrie automobile est touchée par une surtaxe de 25 %. Un accord qui doit être validé par les 27 Etats membres

L’administration de Donald Trump a mis en place les droits de douane car elle considère que l’Europe cause un déficit commercial envers les USA. Ce déficit est évalué à plusieurs centaines de milliards de dollars. C’est ainsi que l’Europe propose un achat supplémentaire des produits américain de 50 milliards d’euros.
Peu importe la décision de la Commission européenne, l’accord devra ensuite être approuvé par les 27 Etats membres. Une fois cela effectué, il faudra que cet accord soit ratifié par le Parlement européen.
L’Europe n’est pas le seul coin du monde à subir ces droits de douane. C’est le cas également de la Chine. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les Etats-Unis imposent une surtaxe de 145 % sur de nombreux produits chinois. A l’inverse, la Chine a mis en place des droits de douane de 125 % sur les produis américains. Cependant, des négociations pourraient arriver prochainement entre les deux parties.
Les constructeurs français sont, pour le moment, relativement peu touchés. La raison est simple : ils n’exportent que très peu de modèles aux Etats-Unis.

Paradoxalement, ce sont les constructeurs américains qui subissent le plus le conflit commercial actuel dans le monde. Une situation qui devrait cependant rapidement évoluer.