Publié le 02 mai 2025 à 17:31. / Modifié le 02 mai 2025 à 18:33.
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Jamais Microsoft n’avait tenté autant de séduire l’Europe. Depuis des années, la multinationale essaie de jouer «le gentil géant américain de la tech» sur le continent, assurant respecter la vie privée des utilisateurs, s’engager pour leur cybersécurité et œuvrer pour le bien commun. D’apparence, Microsoft a tout du gendre idéal ou du bon élève, avec un directeur qui ne fait jamais de vagues – qui connaît, hors du monde de la tech, le nom de Satya Nadella? –, peu d’affaires liées aux données et pas d’accointances publiques avec Donald Trump. Bref, on est à l’opposé d’un Elon Musk, Mark Zuckerberg ou Jeff Bezos.
C’est avec cette stratégie et ses services bureautiques que Microsoft a conquis tant d’entreprises, d’administrations publiques et de particuliers. La Suisse, comme tous les pays européens, est devenue dépendante de ses prestations, notamment la suite Microsoft 365. Et aujourd’hui, le groupe basé à Redmond se dit qu’il y a une nouvelle occasion à saisir. Ce mercredi, lors d’une visite à Bruxelles, son président, Brad Smith, s’est montré extraordinairement offensif. Avec des paroles qui s’assimilent à un vocabulaire guerrier. «Notre soutien à l’Europe a toujours été – et demeurera – inébranlable», a-t-il affirmé, disant vouloir s’engager à «assurer la stabilité numérique de l’Europe».
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