« Nous voulons montrer la diversité des arts issus de cette période complexe », présente Élise Vuitton, présidente de l’association strasbourgeoise Jalmik, organisatrice du festival gospel Aux racines de l’esclavage. « C’est important de parler de cette période, ce n’est pas une mémoire accessible à tous, il y a des gens qui ont du mal, mais on propose des événements pour approfondir et réfléchir. On ouvre une brèche, à chacun de creuser. »

Un temps d’échanges sera ainsi proposé le mercredi 7 mai (à 18 h) sur le thème « Affranchis ou esclaves ? » et réunira artistes, comme le musicien Ted Beaubrun, et universitaires au centre socioculturel (CSC) de Hautepierre, 4 rue Tolstoï. Le dimanche 11 mai, la projection de Hijos de la Huaca en présence des réalisateurs se penche sur l’histoire péruvienne, tandis que la série Les routes de l’esclavage d’Arte donne matière à réflexion, tout comme l’exposition “les Masques d’Afrique”, des ateliers d’écriture et de prise de parole, lectures et animations diverses.

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Jazz et gospel

Plusieurs têtes d’affiche se partagent la scène entre le CSC de la Meinau et celui du Galet à Hautepierre : le jazz et gospel de Mario Canonge bercé de musique antillaise, accompagné du Sun Gospel Singers (samedi 10 mai à 20 h 30, 1 rue de Bourgogne) ; les musiques afro-cubaines de Grupo Son Timbero (jeudi 8 mai à 21 h, 1 rue de Bourgogne), le trio reggae Twan et les Béesses (mercredi 7 mai à 21 h, 4 avenue Tolstoï) ; les danses afro-cubaines de Lion Family (vendredi 9 mai à 20 h, 1 rue de Bourgogne).

Loin de se limiter aux aspects musicaux, le festival se veut un lieu de partage des savoirs avec cours de capoeira, coco, gamelan balinais, percussions, stage vocal… Un marché artisanal des trois continents issus du commerce triangulaire (Afrique, Europe, Amérique) se déroule simultanément au CSC de la Meinau, 1 rue de Bourgogne, du 8 au 11 mai de 14 h à 22 h.

Tarif : à partir de 10 €. Programme sur auxracinesdelesclavage.com