Directrice de la branche française de l’organisation européenne Transport & Environnement, Diane Strauss était de passage à Marseille au printemps. Automobile, maritime, aviation… Elle a répondu aux questions de « La Provence » sur la décarbonation des transports.

Vous étiez à Marseille afin de rencontrer des acteurs du secteur maritime, et l’adjoint au maire à la Transition écologique, Sébastien Barles. Pourquoi ?

Parce qu’on a une expertise sur la question de l’énergie, sur comment gérer la transition des carburants dans les différents modes de transports. On peut apporter des réponses sur les politiques publiques locales.

À Marseille, le transport maritime est l’une des principales sources d’émissions d’oxyde d’azote. Comment les réduire ?

Ce qu’on recommande, c’est le branchement à quai des navires, pour éviter l’émission de polluants. C’est une obligation européenne d’ici à 2030. Marseille a commencé à investir de manière massive, elle fait partie des bons élèves des ports européens. Mais il faut investir pour les escales des croisières, c’est la prochaine étape.

La circulation routière est l’autre principale source d’émissions. Comment agir sur ce point ?

Il faut renouveler le parc automobile avec des voitures plus récentes, donner plus de place aux alternatives aussi. Les enfants sont les plus vulnérables à la pollution de l’air.