Publié le 03 mai 2025 à 12:03. / Modifié le 03 mai 2025 à 12:05.

3 min. de lecture

Le premier parti d’Europe tenait en début de semaine son congrès à Valence. Une fois le black-out espagnol surmonté, la grande famille du Parti populaire européen (PPE, de centre droit) a ouvert les yeux sur une nouvelle réalité: l’hégémonie de la CDU. Ursula von der Leyen, reconduite à la présidence de la Commission européenne l’an dernier, a fait valoir son bilan. Manfred Weber, réélu à cette occasion à la tête de son groupe, devrait en toute logique conserver la présidence du Parlement européen. L’enthousiasme est monté d’un cran avec l’intervention de Friedrich Merz pour affirmer le leadership allemand. Les choix de la première économie du continent pèseront plus que jamais au sein du Conseil européen.

Dans la salle du congrès valencien, un observateur glissait au reporter d’Euractiv: «Les démocrates-chrétiens allemands sont de retour pour de bon. Merz est le nouveau shérif en ville et Von der Leyen suit.» Le site d’information sur l’Europe ajoute que le futur chancelier – qui sera confirmé par le Bundestag le 6 mai – «a croisé le regard des figures de proue du PPE au premier rang pour dresser ce qui ressemblait à une liste de devoirs pour les hauts responsables du parti à Bruxelles». Sur l’immigration, l’environnement, la défense, c’est la promesse d’un virage conservateur.

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