Publié le 30 avril 2025 à 12:53. / Modifié le 30 avril 2025 à 21:43.

4 min. de lecture

Cette fois, la voie est libre. Friedrich Merz pourra bel et bien être élu chancelier le 6 mai prochain par le Bundestag. Les membres du Parti social-démocrate (SPD) ont approuvé mercredi matin à 84,6% la participation de leur formation à une future coalition avec les chrétiens-démocrates de la CDU/CSU. Plus de deux mois après les élections législatives, l’Allemagne se dotera dès la semaine prochaine d’un nouveau gouvernement.

Contrairement à ses prédécesseurs, le futur chancelier ne bénéficie toutefois d’aucun état de grâce. Au contraire, sa cote de popularité n’a cessé de baisser avant même son entrée en fonction. En cause, son revirement dès l’après-élection sur un sujet dont il avait fait son cheval de bataille, à savoir le maintien de la rigueur budgétaire et le refus de toute nouvelle dette. A peine les législatives passées, et sous le choc de l’abandon moral des Européens par les Etats-Unis, Friedrich Merz a fait adopter une réforme du frein à la dette, en mars, pour financer les besoins massifs de l’armée allemande. L’Allemagne se dote aussi d’un fonds spécial de 500 milliards d’euros pour mettre à niveau les infrastructures du pays.

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