Purger malentendus et désaccords pour repartir du bon pied. Tout vieux couple qui traverse une crise existentielle a un jour imaginé cette remise à plat. Soixante-deux ans après le traité de l’Élysée et six après celui d’Aix-la-Chapelle, le duo franco-allemand en est aussi là. À Paris, on espère donc que l’arrivée de Friedrich Merz à la chancellerie — il sera officiellement investi mardi — sera l’occasion d’un « nouveau départ » dans les relations entre les deux pays.
Signe que le conservateur semble sur la même ligne : mercredi, c’est à la France qu’il consacrera sa première visite à l’étranger. Il retrouvera Emmanuel Macron à l’Élysée pour un premier rendez-vous de travail. « Dans un contexte où l’Europe fait face à de graves défis, Merz est attendu comme jamais un chancelier allemand ne l’a été avant lui », s’enthousiasme l’ancien commissaire européen Thierry Breton.