Elle s’était levée à 7 heures pétantes, pour ce qu’elle croyait être le jour de son mariage. Dans l’épisode de « Mariés au premier regard » diffusé ce lundi 5 mai sur M 6, Marie a appris qu’elle n’allait pas épouser un inconnu comme elle s’y était préparée. Le matin même de leur union prévue à Gibraltar, la psychologue Estelle Dossin est venue lui annoncer un événement inédit en neuf saisons : son futur époux ne pouvait plus se marier.
L’homme avec lequel la jeune femme avait 83 % de compatibilité a annoncé à la production la veille au soir qu’il ne pouvait plus être présent à la noce « pour des raisons personnelles », qui n’ont pas été explicitées. « Estelle a voulu me préserver la nuit et ne me l’annoncer que le lendemain matin », explique Marie au Parisien. Aujourd’hui encore, elle ne sait rien de cet homme mystère dont le portrait n’a pas été diffusé : « Ce n’est pas plus mal. Avec le recul, je me dis que c’est le destin. »
« L’heure tournait, personne n’arrivait »
Mais avant d’être fixée sur son sort, la Varoise est passée par de longues minutes de stress dans sa chambre d’hôtel à Gibraltar. « On m’avait demandé d’être prête à 7h30 pour que je puisse passer au maquillage. Je voyais que l’heure tournait et que personne n’arrivait, donc je stressais encore plus », se remémore-t-elle.
Mais en réalité, il fallait lui annoncer que la cérémonie n’aurait pas lieu. « Je ne m’y attendais pas du tout et ça m’a fait énormément de peine. Pendant des mois j’étais à fond, mes amis et ma famille avaient fait le déplacement… »
Quelques minutes après l’annonce, Marie a été rejointe par sa mère, Bernadette, dans sa chambre : « Maman, c’est annulé ! » peut-on l’entendre lancer, en larmes. La production lui laisse alors le choix : rentrer sur-le-champ en France ou ne repartir que le lendemain aux côtés de sa famille. « J’ai choisi de profiter avec mes proches. Ce n’était pas du tout ce qui était prévu, mais ça m’a fait du bien de rester avec eux. »
« Qu’est-ce que je fous ici ? »
Ce n’est que le lendemain qu’elle prend le contrecoup en pleine face : « Quand je me suis réveillée dans la chambre, j’étais vraiment perdue. Je ne savais plus où j’étais, parce que je n’étais pas du tout censée être encore dans cette chambre, je devais être en nuit de noces. » De retour en France, la douche froide se poursuit pour la trentenaire : « Je me disais : Qu’est-ce que je fous ici ? J’étais déboussolée, moi qui m’étais donnée corps et âme dans cette recherche… »
Elle choisit très vite de se tourner vers la psychologue de l’émission avec laquelle elle revient sur cet épisode douloureux. « Je l’ai tout de suite appelée pour avancer, parce que je radotais à fond chez moi. En fait, c’était comme un deuil, j’ai eu des phases tristes, des phases de colère, je me posais plein de questions sur ce mari. »
Confidentialité de l’émission oblige, la jeune femme, qui a encaissé l’annulation tant bien que mal, ne pouvait rien dire dans le cadre professionnel. Mais ce silence contraint lui a été bénéfique : « Ne pas en parler au boulot m’a permis d’avancer. Je n’ai plus voulu en discuter avec mes proches non plus », balaie-t-elle.
Marie, la fonceuse, choisit de repartir
Arrive au bout de quelques semaines LA question : accepterait-elle de retenter l’aventure si on lui trouvait une nouvelle compatibilité ? « J’ai eu des doutes, mais assez rapidement je me suis dit que oui », affirme-t-elle. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Alors, lorsque Estelle Dossin vient la voir pour « faire le point » et que sa mère lui annonce qu’on lui a retrouvé une compatibilité, la future mariée tombe de l’arbre, mais fonce.
« Pour moi, le mariage est important, donc j’ai voulu aller jusqu’au bout. » Plus question de tourner en boucle dans sa tête : « La première fois, c’était un brouillon. » Celle qui croit au destin se fie à ce dernier. « Si on m’a trouvé cette personne en si peu de temps, c’est qu’elle est faite pour moi. »
De quoi prendre ses aises de retour à Gibraltar : « J’ai vécu la deuxième fois avec moins de stress, parce que j’avais les repères. J’ai retrouvé l’hôtel, la chambre… (Rires) Je n’ai stressé que le matin de cérémonie. » Sans savoir si, cette fois, son prétendant serait bien là…