Les plus observateurs n’ont pas pu passer à côté. Que ce soit sur un plot planté le long de la route du Polygone à Neudorf, sur le transformateur électrique du pont Kléber au centre-ville, sur la façade du garage Coop au Port-du-Rhin, au Wagon Souk ou encore sur les vieux murs décrépits des friches de la route de Bischwiller à Schiltigheim : toujours ce même logo graphique, à peu de chose près identique, représentant une banale boîte en carton ouverte, emplie d’une jolie couleur flashy. Il fait parfois quelques centimètres, parfois plusieurs mètres de hauteur. Il est tantôt bâclé, tantôt chiadé. Mais toujours croqué avec d’épais traits noirs. N’y voyez pas un coup de com’ déguisé d’une société de déménagement, ni du galeriste Patrick Adler pour faire la promo de son bar Le Carton, rue des Aveugles. Ce n’est pas non plus une lubie, ni un amour surdimensionné pour le papier ultra-rigide. Bien au contraire.
La surconsommation pointée du doigt
Si chacun peut (doit ?)…