Un an après, la trentenaire pose le mot « burn-out » sur cet épisode. Ancrés dans notre routine, les trajets domicile-travail charrient avec eux des maux sournois. Stress, colère et, à l’arrivée, un immense sentiment de fatigue et d’asservissement. « La mobilité modèle nos rythmes de vie, structure nos agendas et influe directement sur notre bien-être. Pourtant, son impact sur la santé – et plus encore sur la santé mentale – demeure un angle mort persistant, souvent éclipsé par des lectures techniques, économiques ou environnementales », constatent l’Institut Terram et l’Alliance pour la Santé Mentale, qui consacrent ainsi un rapport entier à cet « angle mort ». Les résultats dévoilés mardi, sont alarmants : près d’un tiers des étudiants et des actifs (30 %) estiment que les trajets entre leur domicile et leur lieu de travail ou d’étude les fatiguent, voire dégradent leur santé.