DÉCRYPTAGE – Une étude inédite a tenté de chiffrer les coûts et bénéfices de l’ambitieux programme de décarbonation de la capitale, évaluant son impact sur l’État, les entreprises et les ménages parisiens.

Transformation du bâti, électrification tous azimuts, végétalisation : la décarbonation de la capitale sera «coûteuse» pour les ménages et les entreprises concernés, mais elle devrait, à terme, générer d’«importants» bénéfices. C’est ce que révèle une étude publiée ce lundi par l’Observatoire français des conjonctures économiques (Ofce). Commandé par la Ville de Paris, le rapport chiffre l’impact du Plan climat 2024-2030, adopté en novembre dernier par la municipalité, qui vise à réduire de 50 % les émissions de CO₂ d’ici à 2030 par rapport à 2004, et à atteindre la neutralité carbone en 2050, réseau de chaleur excepté.

Les objectifs écologiques fixés par la Ville lumière sont «ambitieux mais atteignables», tranche le rapport. Aux prix toutefois d’un effort financier considérable : d’ici 2030, l’ensemble des acteurs publics et privés parisiens devront investir près de 2 milliards d’euros supplémentaires chaque année pour atteindre les objectifs fixés, dont 500 millions à la charge de la Ville de Paris. «Dans un premier temps, ce surcroît de dépenses est surtout lié à l’interdiction des véhicules thermiques dans cinq ans, donc dans un délai particulièrement court», souligne Valentin Laprie, l’un des auteurs de l’étude…

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Le Figaro

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