Midi, les classes se succèdent déjà à la cantine de l’école Kuss, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Au menu : carottes râpées, omelette et jardinière de légumes, fromage bio et éclair au chocolat. « C’est plutôt bon », juge Charlotte, maman d’un garçon scolarisé en petite section. Comme une poignée de parents, elle a répondu à l’invitation du repas hebdomadaire du maire (PS), Jérôme Coumet, qui fait le tour des cantines. « Cela permet de voir les besoins de l’école et d’échanger avec des parents du quartier, tout en vérifiant que les enfants mangent bien », sourit l’élu.
« D’ailleurs, on se rend compte que, malgré la mise en place de panneaux antibruit au plafond, c’est toujours très bruyant et cela ne fonctionne pas », ajoute Stéphanie, une autre maman qui est venue remettre une liste de doléances de l’association des parents d’élèves. « L’omelette est très cuite, embraye une autre. Mais, en général, ma fille ne rentre pas morte de faim, les enfants ne sont pas mal lotis. »