Suite au dévoilement du projet sur la friche de l’ex-hôtel Mercure en début de semaine, l’Association des résidents rue du Tivoli et environs regrette que les riverains n’aient « pas été informés de la tenue de cette réunion alors que périodiquement ils interrogent les élus du quartier sur le devenir de la friche. La maire nous avait indiqué que ce projet ne concernerait que la prochaine mandature et que la trame verte serait respectée ».

« Une ville ne se construit pas contre l’avis de ses habitants »

Un projet « gigantesque » pour l’association qui s’inquiète de son intégration dans le quartier : « Quid de l’organisation des flux de circulation rue Richard-Strauss, place de Bordeaux, avenues Herrenschmidt et Schutzenberger déjà saturées […] Quid du projet de réaménagement de la place de Bordeaux en réflexion depuis plusieurs années ? […] Quid des conditions d’accueil de ces 1 100 habitants qui s’ajoutent aux nouveaux arrivants du quartier de l’Archipel notamment dans les domaines scolaires et de la petite enfance ? »

Le président de l’association Arnault Pfersdorff décrit un « tollé » provoqué par le projet « auprès des riverains » et appelle à une concertation en « urgence » avec la métropole, puisque le permis doit être examiné avant l’été. Une faible marge de manœuvre, puisque ce projet, qui vise à construire un ensemble immobilier d’environ 400 logements et un nouvel hôtel, est porté sur fonds privés par la Foncière Grand Est. « Une ville ne se construit pas contre l’avis de ses habitants », prévient l’association.