L’odeur putride sur le palier est quasiment insoutenable et reste dans les narines, tenace. « C’est l’odeur de la mort », lâche Samia (les prénoms ont été changés). Cette jeune maman de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) n’en pouvait plus de vivre à côté du cadavre de son voisin. Elle en est même tombée malade : « J’ai tellement vomi que j’ai fini à l’hôpital l’autre jour. »
Voilà des années que le septuagénaire habitant cet immeuble rue Gustave-Charpentier laisse émaner de son appartement des effluves profondément nauséabonds. Victime du syndrome de Diogène, il entasse des milliers de détritus, objets et animaux dans son appartement. « Il avait même un élevage de poules et pigeons », précise Rachid, l’époux de Samia.