Pour ce week-end avec le pont du 8 mai, La Provence vous propose comme chaque semaine ses sélections de bons plans, de sorties, de balades ou d’activités sportives et culturelles.
Que faire à Marseille ce week-end du 9, 10 et 11 mai ?
La voie est libre !
Lancé en 2021, « La Voie est libre » a pour objectif d’apaiser la Corniche Kennedy, à Marseille, afin que promeneurs et cyclistes puissent profiter d’une route sans circulation, de la plage des Catalans au parc Talabot (7e).
Ce dimanche 11 mai de 10h à 19h
Atelier tissage de papier au Frac Sud
Comme aiguiser son esprit créatif ? Ce samedi 10 mai, au Frac Sud, un atelier propose de découvrir la multitude d’assemblages possibles qu’offre le tissage. Avec ces petites bandelettes, colorées et de compositions graphiques différentes, la création n’a pas de limite.
Frac Sud, 20 boulevard de Dunkerque (2e) gratuit sur réservation (à partir de 5 ans)
Visite animée au musée Borély
Un parcours « infiniment bleu » ! Une manière de redécouvrir le musée Borély avec une visite animée autour de l’exposition « Infiniment bleu ».
132 avenue Clob-Bey (8e), samedi à 14h. À partir de 7 ans
Un conte revisité
Pour les plus petits, rendez-vous à l’Archange Théâtre pour découvrir un célèbre conte revisité. « Le tout petit chaperon rouge » qui cette fois fera d’heureuses rencontres. Une souris toute mignonne et un louloup gourmand, mais gentil.
Archange Théâtre, 36 rue Negresko (8e) 10 euros sur place (8€ en ligne). Samedi 10 à 16h30
La Citadelle
360 ans d’Histoire du fort Saint-Nicolas et stage de sculpture sur pierre. Site classé monument historique depuis 1969 surplombant le Vieux-Port et ouvert depuis un an au public, la Citadelle offre une vue exceptionnelle sur toute la rade, le quartier des Catalans et Notre-Dame de la Garde. Ce week-end, les médiateurs racontent l’histoire et la restauration en cours de ce site patrimonial de cinq hectares au cours de visites guidées d’une heure.
Par ailleurs, Nicolas Orselly, tailleur de pierre, donne un stage d’initiation à la sculpture sur pierre, samedi 10 mai de 9 h à 18 h. Le stage est ouvert à tous les niveaux. (135 € par personne incluant les équipements de protection individuels, le prêt de l’ensemble des outils, scie, ciseaux, massettes, râpes, griffes… des boissons chaudes et une petite collation).
Visites guidées, vendredi 9 mai à 14 h 30 et 16 h 30, samedi 10 mai à 11 h, 14 h 30, 16 h, dimanche 11 mai à 11 h, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h. 8/12 euros. Stage samedi 10 mai de 9 h à 18 h (135 euros). citadelledemarseille.org
Les musées ouverts pour le pont du 8 mai
Vrai bijou, l’exposition En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques est prolongée jusqu’au 12 mai au Mucem. Les musées municipaux sont aussi ouverts et gratuits. Vous aimez l’univers forain et vous n’avez pas encore vu l’exposition imaginée par Macha Makeïeff ? Offrez-vous une session de rattrapage au Mucem ce week-end pour découvrir des chefs-d’œuvre emblématiques : une acrobate de Niki de Saint Phalle, un Arlequin de Picasso, le célèbre tableau Crispin et Scapin d’Honoré Daumier prêté par le musée d’Orsay, des films de Wim Wenders ou de Charlie Chaplin.
Par ailleurs, la tour du fort Saint-Jean du Musée national invite une civilisation millénaire à travers l’exposition Amazighes, cycles, parures, motifs : épingles en argent ciselé (fibules), bijoux, tatouages, tissages, photographies dévoilent la culture amazigue (berbère) dans laquelle la femme tient un rôle central sur les questions d’éducation et de transmission.
La crevette de Laure Prouvost au Mucem : les musées de la Ville sont également ouverts tout le week-end. La chapelle de la Vieille Charité accueille l’installation rêveuse et aquatique Mère We Sea de Laure Prouvost, dont une sculpture orne actuellement le Mucem.
D’océans, il est toujours question au Musée d’Histoire naturelle au Palais longchamp sous l’angle de la biodiversité, une exposition montée en partenariat avec le CNRS. Tandis qu’au palais Longchamp toujours, mais côté musée des Beaux-Arts, on découvrira la finesse des dessins en Provence dans L’Esprit du trait.
« En piste » et « Amazighes » au Mucem (11 euros). « L’Esprit du trait » au Musée des Beaux-arts, gratuit. Laure Prouvost, « Mère We Sea », à La Vieille Charité, gratuit. « Océans » au musée d’Histoire naturelle. Gratuit. musees.marseille.fr
Les Journées de l’orgue dans quatre églises marseillaises et au temple Grignan
À l’occasion de l’opération nationale Les Journées de l’orgue, Emmanuel Arakélian, organiste titulaire de la Basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume et professeur au Conservatoire de Région Pierre Barbizet à Marseille, a imaginé une programmation diverse, pas uniquement religieuse.
Appartenant au mouvement d’une nouvelle génération très engagée et grand défenseur de son instrument, il se produira avec ses élèves. Vendredi 9 mai à 20 h, à l’église Saint-Joseph, ils donneront un concert à quatre mains interprétant des œuvres de César Franck, Louis Vierne et Maurice Ravel.
Samedi 10 mai à 10 h, une tribune est ouverte à Notre-Dame du Mont. À 14 h, une autre tribune est ouverte à l’abbaye de Saint Victor. À 17 h, un concert est donné au temple de la rue Grignan, sur l’orgue Kern ainsi qu’un orgue positif amené spécialement pour jouer les petites et grandes œuvres de Bach, Couperin, Vivaldi, Buxtehude.
Dimanche 11 mai à 17 h, à l’église Sainte Marguerite, place à deux « grands » élèves, Raphaël Mirensky et Frédéric Gambari, tous deux étudiants au Conservatoire national supérieur de Paris. Tous les concerts seront diffusés sur écran géant pour apprécier le jeu des jeunes organistes. Tous les concerts sont gratuits sans réservation. www.orgue-en-france.org
Les arts éphémères, l’art se met au vert
La 17e édition des Arts Éphémères prend place au parc Maison Blanche (9e) jusqu’au 22 mai. Une vitrine pour les jeunes artistes. Cette année, vingt-huit artistes, professionnels comme étudiants, ont participé à ce projet, et ont, pour la plupart, créé des pièces spécialement pour l’évènement. Leurs œuvres, pensées autour du thème « bifurquer », invitent le public à se questionner sur le monde. Ce choix des Commissaires de l’exposition, Isabelle Bourgeois et Martine Robin, entre en résonance avec le contexte de crises globales, écologiques, sociales et politiques. Il s’agit de productions engagées, pour la plupart produites à partir de matériaux recyclés. L’événement transforme pour quinze jours, le parc en véritable « terrain de jeu d’action culturelle », comme l’explique Aurélie Pampana, la présidente de l’association Ameom.
En se baladant dans le parc, les visiteurs observent une vingtaine d’œuvres, singulières, qui appellent à la contemplation. Aux abords du lac, les trois majestueux cerbères blancs aux têtes de fleurs d’Elias Kurdy accueillent le public. La créature, initialement gardienne des enfers, se transforme ici en gardienne de la terre. Le terme « bifurquer » lui a inspiré l’orientation des trois têtes, qui regardent toutes vers une temporalité différente.
À l’opposé du lac, la structure Attention au feu surplombe le parc. Trois immenses panneaux, plantés au centre d’une peinture, détournent le langage routier pour raconter un récit de crise politique. Si au premier abord l’œuvre de Louis Dassé intrigue, elle s’inspire du réel pour délivrer un message fort. Tout l’itinéraire de l’exposition est pensé dans le but de faire découvrir au public des œuvres étonnantes et uniques, pourtant toutes liées par le même thème.
Du 1er juin au 30 novembre, les œuvres parcourront le territoire de Plan-de-Cuques aux Baux-de-Provence. Tous les jours de 9 h à 18 h 45 jusqu’au 22 mai au parc Maison Blanche (9e). Gratuit.
Depuis sa création en 2017, le collectif marseillais Maraboutage prône un nouveau sens de la fête, inclusif, caliente, et diffuse une joie de vivre libératrice partout où il pose ses platines endiablées, du Ghana au festival Nyege Nyege, en Ouganda, jusqu’à Rio, Londres, Durban, Porto ou Milan. « On voulait renverser les codes classiques de la fête avec le DJ derrière ses platines et le public devant, laisser, pour une fois, la scène à la foule. A la base, Maraboutage c’est de l’enjaillement pur et dur et une liberté totale des corps », nous expliquait, l’an dernier, Geoffrey, un des membres fondateurs.
Car une des particularités de ce collectif hors norme est que ses sets mêlant cultures afro, latino et européenne, sont accompagnés de danseurs aux chorégraphies débridées et fessiers insolents, dans des costumes flamboyants, avec paillettes à profusion. Après avoir parcouru le monde, la quinzaine de membres est de retour au bercail, à l’Espace Julien samedi, avec une sélection défricheuse et électrique ramenée de ses voyages.
Pas mal d’amis viendront également partager les platines. A commencer par le collectif bordelais La Sueur composé des DJs Sevenbeatz, Meryl Street et Vitamlyn et des danseurs Patt, Pearl, Samuel, Lilkofi et Juliette. Là encore, le dancefloor est un territoire libre et un espace d’émancipation. « Parce que danser, c’est exister » prône-t-il. Place donc à la fête totale, joyeuse et tolérante.
Le samedi 10 mai à 21 h 30 à l’Espace Julien, 39 cours Julien (6e). Tarif plein 20 euros, tarifs Espacé.e (adhérent) 16 euros. Infos et réservations sur espace-julien.com
C’est le oai au Makeda
Formé à l’aube des années 2000 par Lux B et Gari Grèu, deux membres du Massilia Sound System, le groupe de punk rock marseillais Oai Star a défrayé la chronique des salles de concerts, avec son cocktail musical explosif. Malgré le décès de Lux B, le groupe a poursuivi sa route avec Blu (également du Massilia) et sort son 8e album Live at the Fumi Club qu’il fête, par un pogo géant, au Makeda ce vendredi 9 mai. Le 9 mai à 20 h, 103 rue Ferrari (5e). 12 euros.
DJ set métissé de David Walters aux Halles de La Major
Les jardins suspendus, organisateurs de soirées à Marseille, retrouvent, ce vendredi 9 mai, les Halles de La Major. Intitulés « Les jardins des Halles », ces rendez-vous combinent apéro et musique, confiée cette fois-ci à David Walters (en DJ set). Musicien globe-trotter, il mêle ses influences créoles aux rythmes africains, brésiliens et soul. 12 bd J. Saadé (2e). Réservation de tables : 06 42 56 23 44
Le Lab fête ses 10 ans au Cabaret Aléatoire
Formé en 2014, le Laboratoire des possibles mêle musique, art et kiffs safe. Ce samedi 10 mai, il fête donc ses 10 ans au Cabaret Aléatoire, confiant les platines à Marie Montexier, qui mixe avec des vinyles, Maruwa en b2b avec Abstraxion, un duel imprévisible entre vibe 90’s, house, trance et techno, la solaire Perlla et Schön Paul aux sons acides et basses rondes. Le 10 mai 23 h à 5 h. 41 rue jobin (3e). 16 euros.