La force est en eux. Depuis le début de l’année, le PSG est devenu injouable, une notion qui dépasse celle du résultat. Son plus beau match jusqu’à maintenant, en termes de contenu – domination, occasions, réduction des espaces adverses – reste celui contre Liverpool le 5 mars et pourtant, il s’agit d’une défaite (0-1). Mais il a gravi ce jour-là son Everest du jeu tout en parvenant à se maintenir au sommet depuis, comme en témoigne cette deuxième finale de Ligue des champions en cinq ans, la première dans le format long de l’épreuve (en 2020, la fin de la compétition avait été disputée à huis clos et sur terrain unique au stade de la Luz de Lisbonne en raison de la pandémie de Covid).
Avec Luis Enrique, compte d’abord la méthode avant le score. Ses principes lui réussissent puisque le vainqueur 2015 avec le Barça de Messi a transposé en France en moins de deux ans et avec d’autres moyens – plus d’argent mais moins de talents initiaux – la succursale du Barça.