À l’approche des festivités du 9 mai en Russie, le « bras long » de l’Ukraine a « paralysé le fonctionnement des aéroports russes, et pas seulement », s’est félicité sur le réseau X (nouvelle fenêtre) le conseiller présidentiel Mykhaïlo Podoliak. « Une vague de panique a temporairement coupé l’accès à l’internet et aux communications mobiles dans la quasi-totalité de la Russie centrale », a-t-il aussi assuré.
Malgré la « menace » de « l’immobilisation du trafic aérien » sur son sol, le Kremlin « ne peut pas s’arrêter, tout comme il ne peut pas se retirer de la guerre sans une coercition extrême », a poursuivi le conseiller. « Ils continueront donc à frapper les villes ukrainiennes et, en retour, à entendre le son des sirènes d’alerte aérienne », a-t-il ajouté.
Rejetant la rhétorique russe lors de ces célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, il a aussi assuré que les Russes « ont volontairement pris la place de ces mêmes nazis – maintenant au 21ème siècle » : « aucune leçon n’a été tirée », a-t-il asséné. L’Ukraine est quant à elle devenu un « État hautement militarisé et remarquablement efficace qui sait maintenant comment porter la guerre sur le sol russe », a-t-il affirmé, promettant que les « problèmes (…) énormes » du Kremlin « ne font que commencer ».