Sécurisation des passants
L’épisode de la chute de cette pièce métallique de deux mètres de long sur le trottoir a visiblement été pris très au sérieux par les autorités. Une équipe de quatre techniciens a été mandatée pour sécuriser l’immeuble – ex-locomotive commerciale du centre-ville devenue dent creuse depuis 2021 – de sorte qu’un tel accident ne se reproduise plus.
Comme des hommes-araignées
Concrètement, ces agents spécialisés s’emploient à tendre un « filet de protection anti-chute » d’éléments de façade sur l’ensemble de cet emblématique bâtiment du centre-ville. Ce travail minutieux et de haute voltige a démarré depuis « plus deux semaines », selon un agent qui tient le rôle de vigie au sol.
Toutes les façades de cet immeuble à l’architecture controversée, dite de « seconde peau », en tôle couleur champagne, sont enveloppées dans les mailles du filet – maintenu en tension par un système de cordage.
Nouveau projet en cours
Pour poser le dispositif de sécurité, trois grimpeurs, harnachés au sommet du bâtiment, semblent se déplacer dans un ballet aérien et tisser leur toile comme Spiderman, l’homme-araignée, sous l’œil curieux des milliers de passants. Et sans que la circulation des trams – qui se succèdent à un rythme soutenu dans ce nœud de circulation – ne s’en trouve altérée.
Rappelons qu’un gestionnaire a été mandaté par le pool de propriétaires pour redéfinir un nouvel avenir à l’ex-Printemps. Un projet de commerces (dans les deux premiers niveaux), des bureaux et même un rooftop seraient dans les tuyaux.