35 M€ de chiffre d’affaires à elles deux : près de Rennes, cette entreprise se fait racheter par une PME provençale

Ils ont voulu créer « une major française de la signalétique ». Installée au Rheu (35), près de Rennes, la PME Semios vient d’être rachetée par Oxysign, basée à Aubagne (13), près de Marseille. Le montant de l’opération n’est pas communiqué. En se rapprochant, ces deux entreprises donnent naissance à un groupe de plus de 250 salariés, sept ateliers et générant environ 35 M€ de chiffre d’affaires (dont 15 M€ issus de Semios).

Semios, dont la création remonte à 1973, conçoit, fabrique et commercialise toutes solutions d’enseigne, de signalétique et de décoration en France et à l’international. Elle dispose d’une usine de 7 000 m² au Rheu, d’ateliers à Paris, Brest et Nantes, et d’une agence à Casablanca, au Maroc. Son équipe de 120 salariés a travaillé pour des grands noms (Action, E.Leclerc, Le Tanneur, Caisse d’épargne, Crédit agricole, Carrefour, Sephora, Auchan…).

De son côté, Oxysign emploie environ 140 salariés sur ses trois sites d’Aubagne, Clichy (92) et Marseille. Créée en 1978, la PME se présente comme « le spécialiste français du marquage industriel et de la signalétique ». Elle vient de décrocher un marché de 36 M€ sur huit ans auprès d’Aéroport de Paris. Par le passé, elle a déjà travaillé pour le Louvre, la RATP et la SNCF. C’est à elle, par exemple, qu’a été confié l’habillage de 18 TER du réseau du réseau BreizhGo, en 2023.

Deux entreprises « en pleine santé »

Pour Sébastien Trautmann, le président d’Oxysign, le rapprochement entre les deux entreprises est « une évidence », notamment du fait de leurs « complémentarités ». « Nous sommes deux entreprises en pleine santé, réputées sur leur marché et distinguées par la profession », indique-t-il dans un communiqué.

Côté Semios, l’enthousiasme est identique. « C’est l’aboutissement naturel de collaborations fructueuses entre nos deux sociétés. Chacune solidement positionnée sur son marché et, ensemble, elles vont réunir leurs expertises et accélérer leur développement », estime Patrick Floren, directeur de Semios depuis 1999 et actionnaire majoritaire depuis 2012. « Je transmets sereinement, avec la satisfaction de voir les actuels cadres actionnaires de Semios poursuivre l’aventure », ajoute le dirigeant.