Elle est devenue le symbole d’un centre-ville de Saint-Étienne en déclin sur le plan commercial. Dans la capitale de la Loire (172 000 habitants), la rue Antoine-Durafour – du nom d’un ancien maire et ministre – inquiète autorités locales comme habitants.
Jadis réputée pour ses commerces de bouche et ses bonnes tables, l’artère est aujourd’hui envahie par les échoppes de tacos, de burgers et de kebabs bon marché ainsi que par les supérettes ouvertes 7/7. Plus préoccupant encore, le trafic de drogue et de cigarettes s’y est démocratisé. Le soir, plusieurs dizaines d’individus venus s’enivrer avec de la bière squattent les trottoirs.