120 participants recensés par la police nationale, pas d’incident notable signalé: a priori, la manifestation propalestinienne organisée ce samedi à Nice ressemble à des dizaines d’autres organisées depuis octobre 2023. Mais celle-ci ne restera pas sans conséquence, selon Christian Estrosi. Le maire de Nice annonce sur le réseau social X que la Ville va déposer plainte pour apologie du terrorisme.

« Afficher des photos d’enfants morts et la photo d’un terroriste d’extrême gauche sur la place Massena est inexcusable », justifie Christian Estrosi. En cause: une affiche accrochée au milieu d’images chocs sur les grilles de la promenade du Paillon.

L’intitulé: « Rejoins le soulèvement populaire pour la libération de Georges Abdallah ». Ce militant propalestinien libanais, condamné en 1984 pour complicité dans l’assassinat de diplomates, est détenu en France depuis quarante ans. « Faire l’apologie du terrorisme de cette manière doit être condamné », assène Anthony Borré, le premier adjoint au maire délégué à la sécurité.

Pas de « débordements » selon la police

Dans son post X, Christian Estrosi dénonce par ailleurs des « débordements avec violences volontaires » « en marge de la manifestation pro palestinienne », qui auraient conduit à une interpellation. Mais la police nationale n’en a recensé aucune. Seul incident notable: la police municipale a verbalisé, place Garibaldi, un militant qui se rendait à la manifestation. Il aurait bousculé le client d’un bar – qui était en état d’ivresse – qui l’aurait pris à partie et insulté. Une infraction contraventionnelle, mais pas délictuelle.