Paris FC – AC Ajaccio
2-0
Les appels répétés du speaker n’y ont rien fait. Ruddy Buquet avait à peine sifflé la fin du match contre Ajaccio samedi (2-0) que des milliers de spectateurs du Paris FC se précipitaient déjà sur la pelouse du stade Charléty pour fêter leur accession en Ligue 1.
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Vendredi, à la veille de ce dernier match de la saison, les Ultras Lutetia – l’un des deux groupes de supporters avec les Old Clan – avaient prévenu : « Le match doit aller à son terme, n’envahissez pas la pelouse peu importe le scénario ». La consigne a été respectée pendant 90 minutes, durant lesquelles les supporters n’ont cessé de clamer « On est en Ligue 1, on est en Ligue 1 ». Mais un premier coup de sifflet venu des tribunes puis celui plus officiel de l’arbitre ont finalement rompu le pacte.
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La dernière à Charléty
Les festivités avaient été lancées une semaine plus tôt par les vaillants ayant fait le déplacement à Martigues, où le club de la capitale avait vu sa promotion devenir mathématiquement officielle après son match nul (1-1). D’autres, restés à Paris, n’avaient pas hésité à faire le déplacement tard dans la nuit jusqu’à l’aérodrome de Melun pour accueillir leurs protégés comme il se devait.
Mais tous n’attendaient qu’une chose : pouvoir célébrer l’accession à la maison. Ce fut chose faite samedi, autour d’une l’estrade installée dès la fin du match dans le rond central, sur laquelle les joueurs ont lancé un chant, le président Pierre Ferracci a remercié actionnaires et supporters, et d’où est parti un feu d’artifice pour clôturer la soirée, devant les yeux ébahis de ceux qui s’étaient pressés sur le pré.
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Pour faire les choses bien, les supporters s’étaient donné rendez-vous samedi, 2 heures avant le coup d’envoi au Fleurus, leur repère habituel avant chaque rencontre. De ce troquet du XIVe arrondissement de Paris s’est élancé un cortège en direction du stade Charléty, situé seulement quelques dizaines de mètres plus loin. Un court trajet que les plus fidèles pourraient presque faire les yeux fermés, l’antre de la porte de Gentilly étant devenu le lieu de résidence du Paris FC depuis leur départ du pittoresque stade Déjérine à l’été 2008.
Jurgen Klopp, Mario Gomez et Ninho dans les travées
Les nouvelles ambitions et le nouveau statut du club de la capitale ont toutefois fini par avoir raison de cette relation, puisque le Paris FC évoluera à Jean-Bouin, 7 kilomètres plus loin, dès l’été prochain pour sa première saison dans l’élite depuis 46 ans. Souvent critiqué pour son faible taux de remplissage, sa piste d’athlétisme éloignant les supporters de la pelouse ou la qualité de cette dernière, Charléty avait pourtant fini par rentrer dans le cœur de certains, qui y ont vu leur équipe passer du National à la Ligue 1 en huit ans.
Dans l’ombre du Paris Saint-Germain, c’est tout un club qui a longtemps peiné à se faire un nom. Mais la mise en place de la gratuité des places depuis novembre 2023 et les récents résultats ont fini par attirer un nouveau public. Sur le parvis d’un stade à guichets fermés (et, quelques heures plus tard, sur la pelouse), maillots et écharpes du Paris FC étaient d’ailleurs légion, preuve de cette nouvelle attractivité. Et si au PSG, les stars se pressent dans la corbeille du Parc des Princes, Charléty a accueilli samedi le rappeur Ninho, qui portait fièrement la nouvelle tunique jaune, orange et rouge lors de son concert au Stade de France, vendredi dernier.
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Cet engouement et ces résultats, Pierre Ferracci (entré au club en 2006) en a longtemps rêvé. Applaudi par les supporters lors de son passage au pied de la tribune principale, l’homme d’affaires de 72 ans a vu les choses s’accélérer drastiquement ces derniers mois, à l’arrivée d’Antoine Arnault en tant qu’actionnaire majoritaire et du groupe Red Bull. Autant de nouvelles têtes qui ont fait passer le Paris FC dans une autre dimension.
Et sans qui ni l’ancien entraîneur de Liverpool, Jürgen Klopp (aujourd’hui responsable du football chez Red Bull), ni l’ex-international allemand Mario Gomez (représentant de Red Bull au Conseil d’administration du Paris FC) ne seraient venus à cette rencontre face à Ajaccio. Ce match aurait même pu être celui du titre, si Lorient n’avait pas écrasé Martigues (5-1) dans le même temps.
Mais si les deux buts inscrits par Alimani Gory (1-0, 47e) et Jean-Philippe Krasso (2-0, 66e) resteront anecdotiques, l’après-midi vécu par les joueurs, les supporters et tout le club sera gravé pour longtemps dans les mémoires. Et certains, repartis de Charléty avec des bouts de filet ou des panneaux publicitaires, en garderont même un souvenir plus concret.