RÉCIT – La reddition de l’ultime forteresse nazie du mur de l’Atlantique, trois jours après la reddition du Haut commandement allemand, marque le point final de la France occupée. 80 ans plus tard, ce dernier chapitre du conflit reste peu connu.

L’ultime bastion de la France occupée ne se trouvait pas sur le Rhin, mais face à l’océan, parmi les dernières forteresses du mur de l’Atlantique. Deux jours après La Rochelle, un jour après Lorient, la poche de Saint-Nazaire est libérée le 11 mai 1945. Une photographie immortalise pour l’histoire la reddition du commandant de cette dernière citadelle nazie. À la tête des forces allemandes depuis septembre 1944, le général Hans Junck rencontre son homologue américain Herman Kramer à Bouvron, au milieu d’une plaine épargnée par les obus. À 10 heures, le chef de guerre rend son pistolet et salue l’ennemi victorieux. Avec lui, 28.000 soldats du Reich déposent les armes. Onze mois après le débarquement du 6 juin, la libération de la France est enfin achevée.

Aujourd’hui, 80 ans plus tard, l’histoire de cette dernière poche de résistance allemande reste peu connue. Elle témoigne de la libération inachevée du Grand Ouest, où plusieurs ports fortifiés, aménagés par l’Allemagne en formidables bases…

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Le Figaro

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