Dans la nuit du 6 au 7 mai, un Rafale aurait été perdu au combat par l’armée indienne lors de l’opération Sindoor. Fleuron de l’industrie française et doté de nombreux atouts, l’avion de Dassault Aviation est très redouté, en particulier par la Chine et la Russie.

© Hilary Swift/Bloomberg

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C’est désormais une quasi-certitude. Dans la nuit du 6 au 7 mai, un avion Rafale construit par Dassault Aviation a été perdu au combat par l’armée indienne lors de l’opération Sindoor. Ces frappes, qui auraient entraîné la mort d’au moins 26 civils selon l’armée pakistanaise, ont été menées par l’Inde en réponse à l’attaque perpétrée le 22 avril dernier dans la région de Pehalgam. Si pour l’heure, les causes exactes qui ont mené à la perte de l’appareil demeurent inconnues, reste que c’est la première fois qu’un Rafale est perdu en mission de combat.

Longtemps boudé, l’appareil de Dassault connaît pourtant aujourd’hui une belle lancée à l’exportation. Si certains pays européens lui préfèrent le F-35 américain, nombreux sont les pays à l’instar de l’Égypte ou du Qatar à s’en doter pour leur arsenal militaire. Quant à l’Inde, après avoir acheté 36 appareils en 2016, le pays a signé un nouveau contrat qui prévoit la livraison de 26 Rafale marine pour équiper son porte-avions et des discussions seraient actuellement en cours pour la vente de 40 appareils supplémentaires.

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Il faut dire que l’avion militaire a de nombreux atouts, a tel point qu’il effraie notamment la Russie et la Chine. Son passage en mer Baltique ou en mer Noire – pour venir renforcer leurs collègues roumains face aux pressions de l’aviation russe -, a d’ailleurs laissé un goût amer du côté russe. Largement supérieur à tous les chasseurs dérivés du Sukhoi SU-27 Flanker ou du SU-35 Flanker-E, ces derniers savent que ses missiles ASMP-A représentent pour eux un danger absolu sur leur territoire. Quant à la Chine, on se doutait également que l’Empire du Milieu ne portait pas particulièrement dans son coeur l’avion de Dassault.

Pour preuve, de nombreuses fake news inondent les médias de ces deux pays depuis l’opération Sindoor. Des images, largement repartagées, montrent des carcasses fumantes d’avions présentées comme étant des Rafale – avant d’être débunkées quelques heures plus tard -, tandis que des experts tentent de vanter la supériorité des Chendu F-10 Firebird pakistanais. Le tout, sans aucun élément factuel. Sur les réseaux sociaux, les trolls, que ce soit sur Facebook, Instagram, X ou TikTok s’y donnent eux aussi à coeur joie pour déverser leur haine tant sur la France que sur le Rafale. Si on ignore le pays d’où ils proviennent, une chose est sûre : leur argumentaire se base sur du vent et se base le plus souvent sur des fake news pakistanaises en les gonflant.

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