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Le Nouvel Obs avec AFP
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11 mai 2025 à 13h10
Le président turc Recep Tayyip Erdogan le 3 mai 2024 à Istanbul. KHALIL HAMRA/AP/SIPA
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan estime qu’un « tournant historique » avait été atteint pour mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique avec le président français Emmanuel Macron ce dimanche 11 mai.
« Au cours de cet appel, le Président Erdogan a souligné qu’un tournant historique a été atteint dans les efforts en vue de mettre fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie, que cette opportunité devait être saisie et que la Turquie est prête à apporter tout les soutiens possible, y compris en accueillant les négociations, afin de parvenir à un cessez-le-feu et à une paix durable », précise la présidence turque dans un communiqué.
L’Ukraine et ses alliés européens, de concert avec les Etats-Unis, ont adressé samedi un ultimatum à Moscou pour accepter un cessez-le-feu « complet et inconditionnel » de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi la Russie s’exposerait à de nouvelles « sanctions massives ».
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En retour, le président russe Vladimir Poutine s’est dit prêt « à des négociations sans aucune condition préalable » et a proposé d’entamer des négociations « dès jeudi prochain, le 15 mai, à Istanbul », précisant qu’il devait s’entretenir avec son homologue turc.
Ankara insiste sur la souveraineté de l’Ukraine
La Turquie est le seul membre de l’Otan à continuer de parler aussi bien avec Kiev qu’avec Moscou. Ankara insiste néanmoins sur son attachement à l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a participé samedi à une visioconférence avec une vingtaine d’autres pays membres de la « coalition des volontaires » soutenant l’Ukraine : il a affirmé le « soutien de la Turquie à l’instauration d’un cessez-le-feu inconditionnel ».
Le ministre a également déclaré qu’Ankara était « prêt à assumer son devoir de surveillance du respect du cessez-le-feu s’il est instauré », selon une source de son ministère.
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