INFO LE FIGARO – Le fabricant vendéen de radiateurs et de pompes à chaleur (2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires) est miné par un inextricable conflit qui oppose ses actionnaires familiaux. Il est en passe d’être vendu à un industriel européen.

Depuis un demi-siècle, ils soufflent le chaud et le froid. Des centaines de milliers de radiateurs, chaudières et ballons Atlantic, ou de ses marques Sauter ou Thermor, sont posés chaque mois dans les logements ou bureaux. Le groupe, basé à La Roche-sur-Yon (Vendée), est devenu un fleuron industriel national, s’imposant dans les années 1980 sur le marché hexagonal des radiateurs électriques, sur lequel tout avait été misé à l’origine. Une position que l’entreprise a consolidée en rachetant continuellement ses concurrents – 25 en un demi-siècle – en France et en Europe, de la Suisse à l’Allemagne en passant par la Russie.

Ces dix dernières années, son chiffre d’affaires a été multiplié par trois, pour atteindre 2,8 milliards d’euros en 2024. Ses effectifs ont doublé, de 5 900 à 12 000 salariés répartis sur ses 33 sites industriels, dont la moitié implantée en France, produisant 9 millions d’unités par an. « Progressivement, nous avons intégré toutes les énergies : conventionnelles et…

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