Posted On 12 mai 2025

Le Conseil Citoyen Indépendant N°1 accuse la municipalité d’avoir enregistré de manière illégale une question orale hors délai du Conseil Citoyen N°6, inféodé aux Rouge/Verts. Ce faisant, s’ajoutant à la sienne, elle permettait de la récuser puisque le règlement prévoit qu’une seule question peut être posée par Conseil Municipal. 

Les Conseils Citoyens « Indépendants » (CCI) sont une structure mise en place par la municipalité en début de mandat, pour tenter d’étouffer les Unions de Quartiers. Lourde, couteuse – 60 000 € par an-, elle est drivée par David Bodinier, un thuriféraire de la majorité, dont le propre frère, Emmanuel Bodinier, avait été choisi par Eric Piolle pour être candidat Verts aux législatives dans la troisième circonscription de l’Isère et pas retenu par LFI.


Jean-Noël Pusel (Abbaye/Jouhaux) et Bruno de Lescure (Chorier/Berriat ) ont parfois réussi a perturber la machine fermée des Conseils Citoyens Indépendants (!) à la grande fureur de la majorité municipale

LES CCI N’ONT JAMAIS CONCERNÉ PLUS DE 40 GRENOBLOIS

Malgré leur caractère très administratif et fermé, du fait que ces structures n’ont jamais, au total, concerné plus de 40 grenoblois, des cailloux ont pu parfois se glisser dans la chaussure. Des Présidents d’Union de Quartier interdits de s’exprimer en tant que tels, pourtant à la tête d’associations représentatives de centaines de grenoblois, ont réussi à s’introduire dans  le mécanisme de CCI et à s’y insérer pour intervenir au Conseil Municipal.

LES CCI ÉTAIENT LA POUR CIRER LES POMPES DES ÉLUS 

C’est notamment le cas de Jean-Noël Pusel, Président de l’Union de Quartier Abbaye/Jouhaux et de Bruno de Lescure de Chorier/Berriat. À la grande fureur de la majorité municipale qui voyait ainsi arriver les vraies questions portées par les grenoblois, par exemple celle de l’aménagement de l’avenue Jeanne d’Arc au moment où il était engagé. Insupportable pour des élus habitués à entendre des Conseils Citoyens « Indépendants » venir leur cirer les pompes et apporter des éléments pour soutenir l’action municipale. Une démocratie à la soviétique. 

MAIS LE CCI 1 DÉCRIVAIT LA TROMPERIE DE TOUS LES FAUX DISPOSITIFS

Au nom du CCI 1, Bruno de Lescure et Jean-Philippe Moutarde récidivaient dangereusement pour le Conseil Municipal du 24 mars dernier. Ils décrivaient dans le détail la totale tromperie des dispositifs municipaux de « participation citoyenne » qui aboutissent au contraire à un complet « dessaisissement des citoyens ». Avec l’énumération des faits dont notre site s’est si souvent fait l’écho. ça faisait mal. 


Tous les systèmes mis en place pour tromper les citoyens sur la participation ont été successivement dénoncés : ici la tartufferie des pétitions réglementées par la municipalité elle-même ; comme si le patron dictait sa parole au syndicaliste

QUEL ÉLU ROUGE/VERT A DEMANDÉ QUE LA QUESTION SOIT TORPILLÉE ?

Dans la panique, pour empêcher à cette question embarrassante d’arriver on peut penser qu’il a été demandé – par qui au politburo municipal ? – À quelqu’un dans les Conseils Citoyens (David Bodinier ?) de trouver un CCI affidé pour poser une question en parallèle de façon à tuer la première, du fait qu’il ne peut en être posée deux. 

DANS LA PANIQUE ELLE EST ARRIVÉE HORS DELAIS 

Sauf que dans la précipitation elle a été envoyée hors délai, après le mardi 18/3 à minuit. Or jusque là la municipalité ne s’est jamais privée de récuser tout dépôt, qu’il s’agisse de voeu, de question orale, intervenant après les délais très stricts qu’elle fixe et lui donnent chaque fois plusieurs jours pour préparer une réponse. Ces calendriers différents sont d’ailleurs eux mêmes un des éléments du labyrinthe pour empêcher le réel de pénétrer le Conseil Municipal. 

QUELS MEMBRES DES CCI ONT PARTICIPÉ À UNE OPERATION ILLÉGALE ?

Bruno de Lescure et Jean-Philippe Moutarde expliquent bien que des membres de CCI qui ont cautionné cette seconde question orale pour empêcher que celle, gênante, puisse déranger les oreilles délicates de la majorité municipale « ont non seulement pas respecté la règle que nous avions adoptée entre nous depuis juin 2023 « une question orale à tour de rôle dans l’ordre de numérotation des CCI », mais surtout ont permis une opération totalement illégale de la Municipalité ».

QUEL ÉLU ROUGE/VERTS A DONNÉ L’ORDRE AU SERVICE D’ENFREINDRE LA RÈGLE ?

Mais il a fallu également qu’un élu donne l’ordre au service municipal concerné d’enfreindre la règle. Car jamais un fonctionnaire municipal ne l’aurait transgressé aussi gravement sans y être contraint. Il convient maintenant de démasquer tous les participants à cette manoeuvre frauduleuse.


Avenue de Washington, avenue Jeanne d’Arc et ailleurs: le dispositif de participation citoyenne a pour objet d’interdire l’intervention des citoyens sur tous les projets municipaux

LA FRAUDE RÉVÉLÉE, DIFFICILE DE RECOMMENCER L’OPÉRATION

La question va d’autant plus se poser que le Conseil Citoyen N°1 dépose à nouveau sa question pour le Conseil Municipal du 12 mai prochain. Maintenant que la fraude a été révélée, il est difficile de recommencer l’opération. Elle devrait donc arriver dans toute sa splendeur, démontant tout l’échafaudage Piollesque et Ruffinesque pour bâillonner les Grenoblois.

LA MUNICIPALITÉ PIOLLE TRICHE A TOUS LES ÉTAGES

La Tartufferie des « Ateliers de Projets » ou de « l’interpellation citoyenne » est démontrée au scalpel dans la question déposée grâce à des exemples concrets qui démontrent que la municipalité triche à tous les étages. Elle veut imposer son idéologie et tout le reste est un habillage de plus en plus grossier qui éclate au grand jour.

L. RUFFIN (Verts/LFI) VEUT POURSUIVRE CES MÉTHODES DÉCONSIDÉRÉES

La révélation de ce procédé frauduleux jette une lumière crue sur tout le discours municipal à ce sujet qui s’effondre aussi. Une fois passé au crible de toutes les révélations que va t-il rester à Laurence Ruffin pour tenter de poursuivre des méthodes aussi déconsidérées ? 

« VOUS CONTRIBUEZ À ALIMENTER LE MANQUE DE CONFIANCE »

En dénonçant un « manquement grave au devoir de neutralité, d’impartialité et de probité« , le Conseil Citoyen Indépendant 1 estime « que vous contribuez largement à alimenter le manque de confiance en l’action et le débat publics ainsi qu’en ceux qui l’incarnent ». Pour ne pas dire plus.