À Rennes (Ille-et-Vilaine), depuis quelques années, la pratique du vélo a explosé : + 96 % pour le trafic journalier moyen entre 2019 et 2024, d’après Rennes métropole. Afin d’adapter le territoire à ce changement d’habitudes, la collectivité a notamment lancé le Réseau vélo express (Rev), qui permet aujourd’hui de relier de nombreuses communes à la capitale bretonne via des pistes cyclables. Un moyen d’encourager les habitants à privilégier la mobilité douce.

Dans la lignée de cette politique, Rennes Métropole participe en ce mois de mai 2025 à « Mai à vélo », comme elle l’avait fait l’année dernière. En quoi consiste cette initiative nationale, et comment y participer ?

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Qu’est-ce que « Mai à vélo » ?

Il s’agit d’un défi organisé à l’échelle nationale. L’année 2025 en signe la cinquième édition, mais c’est la deuxième fois que Rennes métropole s’y joint.

« L’idée est de continuer à inciter les gens à effectuer le plus de trajets à vélo possibles durant le mois », précise Vanessa Turquety, chargée de la promotion des modes actifs au service Mobilité urbaine de Rennes métropole. Tout le monde peut s’inscrire : des citoyens comme des collectivités, des entreprises ou des associations… »

Comment y participer ?

Il suffit de télécharger l’application Geovelo, qui recense les kilomètres parcourus à bicyclette. Dès que l’on enfourche son vélo pour se rendre d’un point A à un point B, on le signale sur son téléphone ou sa montre connectée et le GPS de l’appli enregistre aussitôt le déplacement.

Plus on roule et plus notre score nous fait grimper dans les différents classements au niveau national. Geovelo permet donc à chacun de situer la fréquence de sa pratique du vélo par rapport à d’autres participants, dans une zone géographique donnée.

C’est là qu’interviennent les entreprises ou les collectivités : elles sont considérées comme des « communautés » dont on peut devenir membre. Il devient ainsi possible de se mesurer aux habitants d’une autre ville ou entre associations, par exemple. « Le challenge de jouer contre ses collègues peut être une source de motivation », complète Vanessa Turquety. Même sans réelle récompense à la clé, si ce n’est le plaisir de pédaler.