Publié le
13 mai 2025 à 17h55
Seule avec sa mascotte, son chien fidèle et épaulée par son mari qui lui fait ses photographies. Cette Rouennaise de 25 ans, vit de ses passions : le commerce, la mode et les relations humaines. Caroline Gervais est au cœur de ses créations pensées essentiellement pour des femmes.
Derrière la majorité de celle-ci, il y a ses mains : elle choisit les tissus, et réalise les vêtements elle-même. Quant à ceux qu’elle ne confectionne pas, elle prend soin de sélectionner des pièces conçues à partir de « bons matériaux de qualités », nous dit-elle. Le principe est de « proposer des articles qui font plaisir à tout le monde » et à des prix accessibles, tout en plaçant l’humain au cœur de l’expérience.
Un concept rare : livrer, essayer, acheter
Elle prend un grand plaisir à livrer elle-même dans Rouen. Et si la cliente le souhaite, « on boit un café ensemble, on discute, on essaie des vêtements ». Son concept repose avant tout sur le contact humain, quelque chose qu’elle a toujours aimé ressentir. Caroline veut permettre aux clientes d’essayer, de toucher, de se sentir bien dans le vêtement avant qu’elles ne songent ou non à l’acheter. Une expérience qui, selon elle, est devenue bien trop rare.
Pour celles qui souhaitent elles-mêmes récupérer leur colis, ce n’est pas un problème. Caroline Gervais propose de faire livrer le colis en point pick-up : au Concept Store 565 à Bois-Guillaume ou chez Les Bouquets Brigitte, sur la place du Vieux Marché à Rouen.
« Des années que j’avais Mamoune en tête »
Ce nom de « Mamoune » a une histoire. C’était une évidence pour Caroline de donner à sa marque, le surnom de celle qui l’a « quasiment élevée », sa grand-mère. Elle voulait « quelque chose d’affectueux », qui « rappelle un souvenir tendre. » À travers sa marque, « je souhaite mettre ma grand-mère en avant et ce qu’elle m’a transmis ».
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Au-delà de son site web, notre passionnée de mode a plus d’un projet en tête. En effet, elle souhaite bientôt organiser ce qu’elle appelle des « apéros Mamoune », une fois par mois. L’idée ? Casser le côté impersonnel, « le côté e-commerce », en rassemblant des femmes autour d’un apéritif, pour qu’elles puissent discuter, essayer des produits, créer du lien.
Caroline veut montrer à ces femmes qu’elles ne sont pas « seules au monde », si elles ont besoin de discuter, rencontrer, ce genre de moment est idéal.
De plus, elle nourrit un second rêve, celui « d’ouvrir un café boutique » dans quelque temps. Un lieu chaleureux qui lui permettrait de renforcer cette proximité unique qu’elle souhaite créer grâce à Mamoune.
Noèmie Vasse
Le site en ligne de MamouneSuivez l’actualité de Rouen sur notre chaîne WhatsApp et sur notre compte TikTok
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