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CINÉMA – À Hollywood, Tom Cruise n’est pas le seul à s’inquiéter des droits de douane de Donald Trump sur les films étrangers. Robert De Niro, aussi. Ce mardi 13 mai, la superstar du cinéma américain a profité de son discours de Palme d’honneur, à Cannes, pour étriller un peu plus le dernier projet du président américain comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

« Méditons là-dessus, a-t-il soufflé calmement sur scène, pendant la cérémonie d’ouverture de cette 78e édition du plus grand festival de cinéma du monde. La créativité n’a pas de prix, mais visiblement on peut mettre des tarifs douaniers sur la créativité. […] Ce n’est pas seulement un problème américain. C’est un problème global, et nous devons agir. »

Ses mots font référence à une annonce de Donald Trump qui, au début du mois de mai, a déclaré vouloir élargir sa guerre commerciale tous azimuts au cinéma, avec une taxe de 100 % sur les longs-métrages tournés en dehors du sol américain, suscitant la colère et l’inquiétude des professionnels du secteur. Dans ce discours, il a également rappelé de manière plus directe que « le président inculte américain […] a tout simplement coupé les fonds pour les sciences humaines, pour la formation supérieure ».

Une menace pour « les fascistes de ce monde »

« Nous devons agir, sans violence mais avec passion, a poursuivi Robert De Niro, ce mardi. Tout un chacun doit s’organiser pour la liberté, protester et voter le moment venu, lorsqu’il y a des élections. Dans les onze jours qui viennent, nous allons montrer notre engagement dans les arts, la liberté, l’égalité et la fraternité. Vive le Festival de Cannes. »

L’acteur de 81 ans s’est vu remettre une Palme d’honneur des mains de Leonardo DiCaprio pour l’ensemble de sa carrière, un an après George Lucas, Meryl Streep et les studios Ghibli. Si son cadet a salué un « modèle » pour tous les acteurs, lui n’a pas hésité à alerter sur la démocratie en crise dans son pays et appeler à unir les forces.

« L’art est inclusif, il réunit les gens. L’art est une quête de liberté. C’est pourquoi l’art est menacé », a-t-il lancé. Avant d’ajouter, sous un tonnerre d’applaudissements : « Nous sommes une menace pour les autocrates et les fascistes de ce monde. »

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