l’essentiel
Âgé de 17 ans, Jules Bourricaud, qui a découvert le volley-ball à l’âge de 14 ans, est aujourd’hui au Pôle France à Montpellier. Une trajectoire vertigineuse et fulgurante pour ce jeune lotois qui jouera la saison prochaine dans l’équipe espoirs des Spacers de Toulouse.

Il y a trois ans en arrière, Jules Bourricaud n’avait jamais touché un ballon de volley. Aujourd’hui le Lotois est au Pôle France de Montpellier.
Une trajectoire vertigineuse et fulgurante pour ce jeune homme de 17 ans né à Poissy mais « arrivé dans le Lot à l’âge d’un an », raconte celui qui n’a commencé le volley-ball qu’à l’âge de 14 ans. « J’ai fait six ou sept ans de basket à CahorSauzet et de la natation ».
L’arrivée du Covid en 2020 stoppe ses activités sportives et à la reprise, suite à la pandémie, « on a été au Forum des Sports avec un pote et il m’a dit on s’inscrit au club volley » se souvient Jules.
Un sport pour lequel Jules a un véritable « coup de cœur ! Dès le premier entraînement j’ai  »surkiffé ». J’avais à peine terminé mes devoirs que je partais aussitôt m’entraîner. Je vivais volley, je dormais volley. Pour moi c’est le plus beau sport du monde ! ».
Dès ses premiers pas au sein de l’équipe de Cahors Volley-Ball qui évolue dans le championnat Ufolep, « j’ai eu la chance d’être supervisé par Serge Crabol et Vincent Pirault qui m’a pris sous son aile ». Après une année sous le maillot cadurcien, alors que Jules fait sa rentrée en seconde « Vincent m’a dit que j’avais le profil pour postuler dans un Pôle Espoir volley : ma passion pour ce sport, mes aptitudes physiques… ».

« Tout ce qu’on me disait, je le notais et je l’appliquais »

Du haut de ses deux mètres, Jules passe les tests avec succès et intègre le pôle espoirs de Bordeaux à la rentrée 2022-2023. « J’étais partagé entre excitation et peur mais je me suis dit que c’était une formidable opportunité et qu’il fallait que je me donne à fond ».
Après un mois au pôle espoirs bordelais, le Lotois est appelé « pour un stage équipe de France organisé à la Toussaint. Ils cherchaient un central et c’est le poste que j’occupais à ce moment-là. En quelques semaines je suis passé du championnat Ufolep à l’équipe de France U17. J’avais un énorme retard à combler, et je bossais à fond, tout ce qu’on me disait je le notais et je l’appliquais ».
En janvier 2023, le jeune Lotois participe au tournoi de qualification près de Milan avec l’équipe de France U17 avec laquelle il termine 3e.
Mais une blessure vient alors stopper la formidable ascension du Lotois. « J’ai eu un problème au genou, je pense avoir trop forcé pour rattraper mon retard, et je n’ai pas pu jouer pendant un an ».
Jules retrouve le chemin des parquets en 2024, toujours au Pôles espoir de Bordeaux. « J’ai joué à fond jusqu’à l’été pour retrouver mon niveau de jeu ».

« Tout a été très vite pour moi »

Le Lotois est alors repéré pour intégrer un stage avec l’équipe de France U16, dont il devient le capitaine, au Pôle France de Montpellier. « On fait plusieurs matchs amicaux en Italie, et à la fin du stage j’ai été pris au Pôle France ».
À la rentrée 2024-2025, Jules fait son entrée au Pôle France et change de poste, passant de central à pointe. « J’ai performé jusqu’en janvier et là j’ai ressenti à nouveau une douleur au genou et dans la foulée je me suis tordu la cheville ».
Éloigné des terrains depuis ses blessures, Jules Bourricaud, qui sait qu’il ne fera pas sa deuxième année au Pôle France, a déjà donné une nouvelle orientation à jeune carrière de volleyeur.
« L’an prochain je jouerai dans l’équipe CFC (équivalent de l’équipe espoir) des Spacers de Toulouse. Tout a été très vite pour moi. J’ai beaucoup appris au Pôle France où j’ai vécu une expérience qui m’a appris beaucoup de choses mais Toulouse était le bon choix pour moi. J’ai beaucoup aimé l’ambiance, le staff, … et le projet qu’on m’a proposé m’a beaucoup plu », indique le Lotois qui « rêve de jouer un jour en pro A et de porter de nouveau le maillot de l’équipe de France. Si j’y retourne c’est que je l’aurai mérité », conclut le Lotois.