Ils n’ont pas forcément tous compris ce qu’il se passait dans leur train… Ce mardi 13 mai, les passagers du TER en provenance de Lyon/Part-Dieu, à destination de Saint-Etienne/Châteaucreux ont vu monter de nombreux effectifs de la police nationale en gare de Rive-de-Gier, peu après 15 heures. En présence de Marine Morin, cheffe de la Division nationale de la sécurisation des transports en commun, les usagers des TER ont été contrôlés. Billets, produits stupéfiants, armes, les forces de l’ordre ont souhaité passer un message « pour conseiller et rassurer nos concitoyens » comme l’explique cette dernière.

À l’arrivée en terre stéphanoise, les équipages étaient accueillis par le Directeur interdépartemental de la police nationale, Yves Cellier. L’occasion pour ce dernier de mettre en exergue le renforcement de la brigade de sécurisation des transports en commun : « Nous avons doublé les effectifs qui atteignent aujourd’hui dix personnels ». Et de rajouter : « on ne peut pas affirmer que la sécurité dans les transports est une priorité et ne peut pas se donner les moyens nécessaires à un bon fonctionnement ».

Une hausse de 633 % des interpellations liées au port d’armes

De fait, les statistiques connaissent une croissance exponentielle. Entre le 1er   janvier et le 31 avril 2024, 55 interpellations avaient été réalisées par l’unité de sécurisation des transports en commun. Cette année, sur la même période, ce sont 119 personnes qui ont été arrêtées, soit une hausse de 116 %. Parmi elles, les affaires de stupéfiants (+300 %) ou les ports d’armes (+633 %) explosent littéralement.

Le patron des policiers de la Loire a rappelé que « dans la Loire, un acte de violences est perpétré tous les deux jours dans les transports en commun mais cela est en train de changer grâce à l’implication des équipes et les moyens que l’on peut obtenir grâce au plan de restauration de la sécurité du quotidien lancé par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau ».