Acosta est en train de perdre une deuxième saison, insupportable pour un jeune pilote bourré de talent… Il sent qu’il est en train de gâcher ses belles années. En plus, sur un plan plus général, vendredi dernier a été noir pour KTM à la bourse, son action a chuté (contrairement au marketing, le vendredi noir en bourse est un cataclysme) on sait que Bombardier, une entreprise colossale (plus gros fabricant de matériel ferroviaire au monde, avions de folie, motoneiges plus un gros secteur purement financier) bref un mastodonte, s’intéresse à KTM. Clairement et vite dit, ce n’est pas le thème principal de ce reportage, Pierer, créateur de cette magnifique entreprise mais devenu son fossoyeur par des actes d’orgueil insensés, va perdre la direction de la boîte. Car en plus, merci au fou furieux qui se croit (lui aussi, ils sont plusieurs…) maître du monde qui est surtout en train de tenter de le saper et qui veut interdire le marché américain à tout ce qui est européen fait, enfin essaie car en principe ça passe par le parlement, monter les prix du matériel non US made. Or les USA sont un gros marché pour KTM. Bref là aussi il y a le feu et ça donne juste un gros indice de ce qui peut se passer au service compète. Quand on voit les fortunes investies par Honda, Yamaha, Ducati et probablement Aprilia pour se maintenir à niveau ou pour grimper des échelons dans les performances, on imagine bien que KTM n’est pas forcément sur cette priorité-là. Acosta et son manager Valera sont en négos partout, en 2026 il y aura de la place chez Honda (officiel et satellite) chez Yamaha (Pramac) chez Ducati (VR 46) pour un jeune prodige en recherche de rapidité. Côté résultats, le début de cette saison 2025 est un désastre chez KTM, on sait que la renaissance est longue et horriblement coûteuse. Enfin rêvons, à Jerez, KTM va apporter une machine révolutionnaire…