DÉCRYPTAGE – Comme à la primaire LR de 2016, la précampagne pour la présidentielle de 2027 met en scène un affrontement entre la ligne « centriste » et le camp plus « conservateur ».
L’histoire, paraît-il, ne se répète jamais. Ces derniers temps, un surprenant concours de circonstances politiques a accouché d’un scénario que peu auraient imaginé. Voici Bruno Retailleau, jadis sénateur contraint à l’ombre de la scène nationale, d’abord nommé ministre de l’Intérieur, puis candidat à la présidence des Républicains (LR) et enfin, très largement élu à la tête du parti. Une fenêtre s’est ouverte, s’enthousiasme-t-on à droite. Et elle donne sur la route vers une candidature élyséenne.
Il en est un qui y chemine depuis quelque temps. Régulièrement conforté par sa domination dans les enquêtes d’opinion, Édouard Philippe a profité jusqu’ici d’une agréable promenade, en attendant la campagne de 2027. Souvent désigné comme étant le mieux placé pour contrer le Rassemblement national, et devançant ses concurrents du « bloc central », le maire du Havre a pu avoir la tentation naturelle de river les yeux sur l’adversaire du second tour. Désormais, il lui faudra toutefois jeter…
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