DÉCRYPTAGE – Mardi, à l’Assemblée nationale, la légalisation d’une aide à mourir devrait pour la première fois être acceptée par des parlementaires.

Un vote solennel pour un choix historique. Mardi, l’Assemblée nationale va trancher le débat hautement sensible de la fin de vie, à la fois intime et anthropologique, médical et philosophique. Les députés voteront également le texte dédié aux seuls soins palliatifs qui devrait être adopté à l’unanimité. À l’issue d’un débat parlementaire de deux semaines, la légalisation d’une aide à mourir devrait pour la première fois être acceptée par des parlementaires. Une rupture. Ce ne serait cependant que la première étape d’un texte qui devra par la suite être examiné au Sénat – fin septembre ou début octobre – et faire l’objet d’une deuxième lecture dans les deux chambres.

Vendredi soir, Philippe Juvin, Patrick Hetzel et Thibault Bazin, les « trois mousquetaires » de LR, tel que les a ironiquement surnommés Hadrien Clouet (LFI), étaient encore au combat dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale. Ils avaient toutefois peu d’espoir de voir la proposition de loi ouvrant « l’aide active à mourir »…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous